Une affiche hideuse. Vous avez vu le film? Ce drame est terrifiant, mais la réalisation d'une grande justesse, magnifiée par des paysages d'une beauté brute et majestueuse, permet au spectateur de se plonger avec fracas dans les affres de l'âme humaine. J’ai donc pleinement vécu cette histoire prenante. « Un fils » enfin découvert sur le tard, mérite bien finalement cette attente, quand on considère les multiples enjeux de ce film ô combien sensible et intelligent ! Or, au cours d’une escapade en voiture, tous trois sont les cibles d’une attaque terroriste au cours de laquelle Aziz est grièvement blessé. 566 abonnés Transporté à l’hôpital, il doit d’urgence recevoir une greffe de foie. Tandis qu'ils remontent vers le nord en voiture avec leur fils Aziz, ils sont pris dans une embuscade terroriste, leur voiture s'échappe mais Aziz est gravement blessé à l'abdomen. Différente, la 46ème cérémonie des César qui s'est tenue hier soir à l'Olympia à Paris, elle l'était à plus d'un titre. Un premier long-métrage émouvant, qui doit aussi beaucoup à ses comédiens inspirés, Sami Bouajila en tête. En effet le réalisateur du film poursuit à décrypter la société tunisienne dans une histoire qui dénonce le fanatisme religieux et la corruption qui y règne avec des moments émouvant et un Sami Bouajila très habite dans son rôle qui a lui valut un prix au festival de Venise. Le film propose dès lors une succession quasi ininterrompue de dilemmes moraux qui en disent long non seulement sur les personnages directement impliqués, mais aussi sur la société tunisienne dans son ensemble. 10 - Magnifique, à voir immédiatement. Télérama. Au-delà de la relation parents – enfant gravement blessé et en état critique, et tout particulièrement celle que suggère le titre, c’est-à-dire père – fils, le scénario a su greffer (sans mauvais jeu de mots) une tension familiale ressurgie du passé. Jour2fête Un couple qui explose dans une course contre la montre poignante. 220 abonnés Car ce serait dommage de passer à côté de ce drame. L'histoire est simple et glaciale à la fois : lors d'une promenade en voiture dans le sud de la Tunisie en 2011, un couple et son enfant se font sauvagement agresser par un groupe armé extrémiste. Le récit est d’une grande beauté. Ils ouvrent, semble-t-il, en fin de compte, sur un nouveau départ. Un cinéaste qui s’inspire de ce que le cinéma iranien nous propose de meilleur depuis des années. les liens du cœur sont-ils plus forts que les liens du sang ? Déroulez pour lire les critiques. CGU | Résumé : Bruno Calgani revient en France après avoir purgé cinq ans de prison dans un pénitencier américain pour trafic et usage de stupéfiants. Tout en saluant la pertinence de l’allégorie politique et l’indéniable force de deux ou trois scènes (celles qui concernent les trafics d’organes d’enfants), on peut ainsi regretter qu’"Un fils" se maintienne dans les limites du bon film à thèse, ne débordant jamais de ce qu’il cherche à démontrer, en n’osant s’aventurer ni du côté du mélodrame ni de celui de la fable cruelle que son scénario contenait pourtant en puissance. Un fils commence par l’exposition d’un couple de Tunisiens aisés et influents dans leur métier, vivant à l’occidentale avec leur fils. T On aime un peu. Préférences cookies | On peut même voir, derrière le couple mis à mal par l'adversité, l'allégorie d'un territoire en crise qui a besoin de se redéfinir. Joseph arpente un couloir sombre au bout duquel trône un cercueil posé à la verticale ; il s'arrête devant et, après quelques secondes, tique sur la taille dudit cercueil « il est trop petit, je connais mon frère il était aussi grand que moi, il est trop petit ». Il suffit souvent d’un événement totalement inattendu pour bouleverser la vie d’une famille. Le suspense est quasiment de tous les instants, mais de film policier, pas question. Un film intense, juste et rempli d'humanité, du bon cinéma. L’histoire est, elle, très ténue : un père et ses deux fils errent à travers Paris, se racontent des histoires, tombent amoureux et prennent soin les uns des autres. Sylvie-Noëlle. Avec ce couple, Mehdi M. Barsaoui va se livrer avec finesse à un exercice auquel le cinéma iranien et, tout particulièrement, Asghar Farhadi, nous ont habitué depuis plusieurs années : les tourments d’un couple pris comme métaphore des problèmes que connait un pays. "Un Fils" fonctionne à plusieurs niveaux : comme un drame sur la moralité, comme une histoire sur l’évolution de la place des femmes dans la société et comme une allégorie politique. Choisir étoiles entre 1 et 10. Grâce à lui, j’ai ressenti tout ce qui se passait dans le cœur de ce père de famille. Cette semaine, les critiques du « Monde » vous invitent à vous plonger dans un univers méconnu, grâce à la plate-forme en ligne de la Fête du court-métrage. Sans logement, Bruno se rend chez son père, René, ouvrier dans le bâtiment. Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com, scénario parfait, acteurs très justes, brassage de thématiques fortes avec subtilité, suspens trzbuen tenu, un grand bravo à ce film d'exception. Cet acteur que j’ai plus vu dans d'excellents seconds rôles, s’impose ici de la plus belle des manières. Les paysages sont magnifiques. Toute l’actualité sur le sujet Critique littéraire. Revue de presse | Données Personnelles | 7 - Bon film, ça vaut la peine. Le système patriarcal est-il réellement susceptible d’être aboli ? Lire ses 3 213 critiques, Suivre son activité Cette critique a été publiée le 14 novembre 2019, lors du Festival du Film de Sarlat. : Publicité | Un cinéaste qui fait des choix judicieux dans sa conduite d’un récit et dans son choix des interprètes. Nous sommes en 2011 et Fares (Sami Bouajila) et Meriem (Najla Ben Abdallah) forment ce couple de parents modernes séjournant dans le sud de la Tunisie avec leur garçon de 10 ans prénommé Aziz. Quelle est votre évaluation? Le réalisateur Mehdi M. Barsaoui parvient dans ces premières scènes à distiller une sourde tension sous des airs décontractés de film efficace et bien rythmé, à l’américaine. Connectez-vous. Avant tout, je dois saluer Sami Bouajila. 9 - Excellent, un film obligatoire. Farès et Meriem forment avec Aziz, leur fils de 9 ans, une famille tunisienne moderne issue d’un milieu privilégié. Synopsis : Farès et Meriem forment avec Aziz, leur fils de dix ans, … 233 abonnés 161 abonnés Chaque regard en dit ici très long sur l’état psychologique de ces deux êtres qui vivent un séisme à rebondissements ! Ce qui arrive à ce fils et ses parents, est bouleversant. Données Personnelles | Consultez l’ensemble des articles, reportages, directs, photos et vidéos de la rubrique Critique littéraire publiés le jeudi 1 avril 2021. Ce premier film évite le mélodrame pour évoquer la vie en Tunisie après la révolution de 2011. Lire ses 970 critiques, Suivre son activité Lire ses 2 312 critiques, Suivre son activité Pour son premier long métrage, Mehdi Barsaoui surprend, touche et impressionne ! Lire ses 1 446 critiques, Suivre son activité Le couple est résolument moderne, le mari et sa femme semblent vivre sur un pied d’égalité, comment ce couple va-t-il se comporter face à cet épisode d’adultère sans lendemain ? Trois manières de sonder l'état des lieux du pays, même si, dans le cas du dernier, l'année où l'action se passe est 2011, alors que le voisin libyen est à feu et à sang (cela a son importance dans l'intrigue). Lire ses 1 304 critiques, Suivre son activité Kyle Chandler, Millie Bobby Brown, Contact | Najla Ben Abdallah qui partage l’affiche avec lui arrive agréablement à se mettre à son niveau. C’est un film qui rappelle le travail du maestro iranien Asghar Farhadi, une oeuvre riche en retournements de situation qui met ses personnages dans des situations continuellement de plus en plus tragiques. J’ai rarement eu autant d’empathie pour les personnages, pour ce père noyé dans sa colère, pour cette mère perdue dans sa culpabilité. C’est ainsi toute une réflexion qui va une fois de plus émerger, celle qui évoque l’horreur d’un monde qui n’a vraiment plus de sens, où là encore le profit et l’argent règnent toujours en maître, comme le prouve encore d’ailleurs cette honteuse polémique sur les soins lors de cette crise sanitaire, en cette triste année 2020 ! Évalué par 2 utilisateurs. Un fils . L’émotion que provoque Un fils tient autant à l’histoire qu’à la pudeur dont a su l’entourer Mehdi M. Barsaoui, par la grâce d’une mise en scène sans artifice où la précision du cadre se charge de contenir le déferlement des sentiments. Un fils, un film de Mehdi Barsaoui | Synopsis : Farès et Meriem forment avec Aziz, leur fils de 9 ans, une famille tunisienne moderne issue d’un milieu privilégié. Critiques. L’acteur principal, Sami Bouajila (qu'on a vu dans Indigènes), est formidable, il a d’ailleurs justement obtenu un prix au Festival de Venise. Car sa femme lui a caché quelque chose et la vérité sort au pire moment. Personne ne travaille ni CGU | Site cinemadourg.free.fr, Farès et Meriem forment le parfait amour avec leur fils de 9 ans. Un fils, un film de | Synopsis : Sélim, un travesti qui se prostitue, tente de se rapprocher de son père Omar qui ne s'est pas remis de la mort de son épouse. Falling : Un face-à-face père-fils déchirant. Ayant déjà été remarqué dans 4 festivals et hautement susceptible de recueillir d’autres récompenses, on peut toutefois espérer qu’il connaîtra une seconde vie à ce moment-là. https://www.allocine.fr/film/fichefilm-276392/critiques/spectateurs De toute évidence, le couple formé par Meriem et Farès fait partie des couches favorisées de la Tunisie : tout le monde ne peut pas s’offrir une Range Rover dans ce pays ! Sélection Goncourt 2019 . UN FILS se révèle donc un film bouleversant, qui mêle brillamment un drame intime à l’histoire de la Tunisie et de la Libye, sa proche voisine. Lors de ces premières scènes, on se demande d’ailleurs vers quoi le film va bien pouvoir s’orienter, tant les pistes paraissent nombreuses : chronique socio-politique, thriller psychologique à la Asghar Farhadi (on pense à A propos d'Elly), suspense hitchcokien, drame sentimental. A Roissy, la police l’informe des contrôles qu’il devra subir. 509 abonnés 33 abonnés Voire gravité ! Lire ses 27 critiques, Suivre son activité Le roman est un genre littéraire caractérisé essentiellement par une narration fictionnelle et dont la première apparition peut être datée du XII e siècle.Initialement écrit en vers qui jouent sur les assonances, il est écrit en prose dès le XII e siècle et se distingue du conte ou de l'épopée par sa vocation à être lu individuellement et non écouté. Un premier film maîtrisé, lucide et éminemment politique. Ce qu'il y a d'admirable avec Un fils, c'est sa capacité à parler de beaucoup de choses en le faisant de la manière la plus ramassée. Recrutement | Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus. ©AlloCiné, Retrouvez tous les horaires et infos de votre cinéma sur le numéro AlloCiné : 0 892 892 892 (0,34€/minute). Retrouvez les 3 critiques et avis pour le film Un fils, réalisé par Amal Bedjaoui avec Mohamed Hicham, Hammou Graïa, Isabelle Pichaud. Avec un suspense à couper le souffle, « Un Fils » est un très beau film sur la solidarité, le pardon et la folie qui nous guette face à l'insoutenable. Une bande-annonce confuse. À vrai dire, on peut émettre un petit bémol au sujet de la scène d’ouverture du film, la caméra ayant une fâcheuse tendance à bouger sans arrêt. [...] la mise en scène d’"Un fils" atteint à une intensité et une douceur qui font souvent penser à Cassavetes. Serait-ce de l'optimisme ? 2835 abonnés Falling : Un face-à-face père-fils déchirant . Une récompense que je réserve aux « grands » films voués à rester dans les mémoires comme le seront à mon sens "1917" ou "Scandale" ce trimestre. Préférences cookies | Un fils. Une course contre-la-montre sublimée par les magistraux Sami Bouajila et Najla Ben Abdallah. horaires info critiques bande-ann. En 2011, Farès, un chef d'entreprise tunisien travaillant en France passe un séjour avec sa femme tunisienne Mériem dans le sud de la Tunisie alors que la situation à la frontière libyenne est tendue. La simplicité de la mise en scène et d’une image filmée en lumière naturelle, par une caméra à l’épaule souvent proche des protagonistes, souligne la solitude des personnages et leur enfermement dans cette société patriarcale ancestrale. Critiques. Gagarine, The Nest, Falling, Suivre son activité Par les miracles d’un scénario étonnant, qui réussit tous les quarts d’heure à renverser les perspectives et à relancer l’action, Un fils maintient tout du long la pression. Un film sociétal qui date dans son histoire ( Kadhafi le voisin est en train de chanceler ) mais demeure d’une extrême acuité. Lire ses 833 critiques, Suivre son activité Le libéralisme affiché peut-il être, ou non, facilement affecté ? Cote globale 8.0. Adam Wingard, avec 199 abonnés Ce qui se passe en septembre 2011 pour le couple formé par Meriem et Farès, et Aziz, leur fils de 11 ans, découle directement, tout en étant totalement inattendu, de la période particulièrement agitée que vit alors cette région du monde : on est en Tunisie, quelques mois après la révolution et la chute de Ben Ali, deux mois avant la mort de Kadhafi ; après une fête champêtre organisée à l’occasion de la promotion de Meriem, Meriem, Farès et Aziz partent passer un week-end à Tataouine dans leur Range Rover ; dans le désert, une embuscade menée par un groupe armé ; Aziz est grièvement blessé, seule une greffe du foie peut le sauver ; il est difficile d’obtenir une greffe en Tunisie et Aziz n’est que 19ème sur la liste d’attente ; Farès serait bien un donneur tout désigné. Mais, dès qu’on entre dans le vif du sujet, ce désagrément non seulement n’est plus de mise mais on est saisi par la qualité des images et de la mise en scène. Ce dernier a alors besoin d’une transplantation urgente du foie. Lire ses 400 critiques, Suivre son activité Il se passe en 2011, et on va pouvoir voir le paysage politique et social de la Tunisie. Au sommaire. Ce film montre que d’une thématique à priori banale, l’amour d’un parent, on peut avoir une très bonne réalisation. Fares (Sami Bouajila dont la carrière depuis trente ans n’est pas sans rappeler celle de Roschdy Zem, le César du meilleur acteur en moins), Meriem (Najla Ben Abdallah) et leur fils Aziz appartiennent à la classe aisée tunisienne. Critique : Un fils. 8 - Très bon film, à ne pas manquer. De dire stop aux marchands d'espoir, à l'entre-soi et aux mensonges. Cette famille heureuse, en week-end dans le Sud du pays, à une encablure de la Libye que la guerre civile déchire en cet automne 2011, tombe dans une embuscade. L’écrivaine Marie-Hélène Lafon a remporté lundi 30 novembre le prix Renaudot pour son livre « Histoire du fils », paru aux éditions Buchet/Chastel. Le garçonnet de 11 ans est grièvement touché, la vie de cette famille ne sera plus jamais la même... Saisissant et profond. C’est avec plaisir et intérêt qu’on enregistre l’arrivée d’un jeune réalisateur tunisien dans le cinéma international. Les acteurs sont ici d’une justesse incroyable, on les sent à fleur de peau, que ce soit Sami Bouajila ou Najla Ben Abdallah, tous les deux extraordinaires, ou même ce médecin presque dépassé et impuissant face aux limites de ses propres possibilités. La force de l’amour, mais aussi la douleur qui peut aller avec en cas de malheurs. "Un fils" aurait mérité cinq étoiles. Le 15 octobre 1980 sort le film de Claude Sautet “Un mauvais fils”, diffusé lundi 4 mai sur Arte. Pour laisser subsister un avenir, aussi incertain soit-il. Une confrontation entre un père et un fils que tout oppose, ma Lire ses 1 128 critiques, de Revue de presse | Ici, on aime l'esprit critique. Je m’abonne dès 1€ Déjà abonné ? Par Sarah Ugolini. Le film est aussi un très beau film sur l’amour qui se délite. Amené à l’hôpital, le garçon est sauvé, mais doit bénéficier au plus tôt d’une greffe de foie, sans quoi il ne pourra survivre. Téléfilm dramatique. Après l’iranien Asghar Farhadi et le turc Nuri Bilge Ceylan, voici un jeune cinéaste tunisien qui signe là un premier long-métrage remarquable à tout point de vue. 509 abonnés le film oscille entre plusieurs genres : policier, psychologique, tragédie familiale, tout était réuni pour rentrer dans un pathos lourd et indigeste. Beaucoup d’ingrédients « casse-gueule » : vie de couple, paternité, trafic d’organes, instabilité politique en Tunisie et Lybie; "Un fils" surprend et émeut quand il reste entre les murs blanchis, nacrés de larmes, du mélodrame bourgeois et du coup de canif dans le contrat familial ; mais il s’affadit en troquant sa fine étude de mœurs pour un naturalisme de genre trop diffus. J’ai rarement été aussi happé dans une histoire à laquelle on aurait tort de reprocher son manque de crédibilité : son arrière-plan déchirant est celui des révolutions arabes, en Tunisie ou en Libye, où les comportements les plus sordides sont devenus hélas possibles. UN MAUVAIS FILS (Critique) Par Fred Teper le mai 4, 2020 • ( 1 commentaire) SYNOPSIS: Bruno Calgani revient en France après avoir purgé cinq ans de prison dans un pénitencier américain pour trafic et usage de stupéfiants. ©AlloCiné, Retrouvez tous les horaires et infos de votre cinéma sur le numéro AlloCiné : 0 892 892 892 (0,34€/minute), Avec Lire ses 936 critiques, Suivre son activité Le tableau est terrible. Recrutement | Alors que cette famille tunisienne décide de prendre la route pour un week-end au sud de la Tunisie, leur voiture est prise dans un attentat terroriste et l’enfant est gravement blessé. À travers ce drame familial plongé dans cet hôpital étouffant et vétuste de Tataouine, on ressent tout le désarroi lié à l’attente de l’espoir, à la peur de la mort, tandis que parallèlement les bases de ce couple volent littéralement en éclat... L’influence sur les événements est intéressante. La sensibilité maghrébine… est soutenue par cette mixité entre le vécu oriental et l’apport occidental issu de la colonisation et que les Tunisiens ont hérité en conservant les aspects les plus bénéfiques, dont la langue française. Film de Mehdi Barsaoui avec Sami Bouajila, Najla Ben Abdallah, Youssef Khemiri : toutes les infos essentielles, la critique Télérama, la bande annonce, les diffusions TV et les replay. Car Mehdi M. Barsaoui ne craint pas d’aborder de front des sujets qui restent plus ou moins tabous dans un pays encore fortement régi par des traditions et des lois résultant de la religion musulmane. Lire ses 2 223 critiques, Suivre son activité https://www.allocine.fr/film/fichefilm-276392/critiques/presse Je pense que c’est sa prestation qui fait toute la différence. Le talent de Barsaoui est de ne jamais enfermer son récit dans des débats théoriques mais de l’intégrer à une course contre la montre indécise jusque dans ses ultimes plans. En effet, Mehdi M. Barsaoui a su aborder avec beaucoup de tact et de pertinence le problème de la filiation à travers d’autres problématiques dues à la culture du pays lui-même et à ses lois, ainsi qu’en mettant en avant le scandale monstrueux du trafic d’organes... Et achève de broyer le cœur dans un ultime regard clair et pourtant incertain. Un couple aisé s’entend à merveille jusqu’à ce que la vie de leur enfant unique devienne problématique. Ex. le 09/03/2020 à 11:40 par Thierry Cheze. par Kaleem Aftab. Découvrez les 18 critiques de journaux et des revues spécialisées pour le film Mon fils réalisé par Eran Riklis avec Tawfeek Barhom, Michael Moshonov, Danielle Kitzis, Yaël Abecassis. Un juge, veuf et au-dessus de tout soupçon, va tourner le dos à tous ses principes pour sauver son fils, coupable d'un délit de fuite. Un fils sera hélas oublié fin 2020 à l’heure des palmarès. Le cinéma tunisien témoigne d'une excellente forme ces temps-ci avec Noura rêve (intimiste), Un divan à Tunis (désopilant) et Un fils (stressant). Mais les analyses effectuées sur chacun d’eux ne donnent pas les résultats escomptés. On se dira qu’il ne s’agit que de fiction mais chacun sait bien que ce qui sera montré ou démontré existe bien : le trafic d’organes. 24 octobre 2020 25 octobre 2020. Le 18 septembre 2019. Oui, l'histoire d'Un fils, c'est un peu tout ça. Remarquable premier film où le mélo bifurque vers le thriller, dans une Tunisie corrompue et complètement déboussolée. Politique de cookies | Au propre comme au figuré il donne à voir l’état clinique d’un pays corrompu au point de piétiner ses fondements et trafiquer ses enfants. Si le réalisateur, Mehdi M. Boursaoui, se défend d'avoir voulu faire un film à suspense, c'est pourtant bien son aspect de thriller qui rive le spectateur à son siège. Crise sanitaire à longue durée oblige, il lui manquait le côté mondain et parfois bêtement frivole qui la caractérise traditionnellement. « Le Fils de Jean » : grandeur et servitude de la paternité . un fils" présente l'an dernier à la mostra de Venise démontre la bonne santé du cinéma tunisien. Une tragédie cornélienne, qui tout à la fois déroule la crise d’un couple, les émois politiques et religieux de la Tunisie, la folie du terrorisme et la question de la filiation. Le bonheur ne serait-il qu'une illusion ? Leurs errements de chaque côtés de la morale renforcent la tendresse pour cet amour durement touché. Abonné Critique par Isabelle Poitte. Le réalisateur a choisi, il faut le préciser, un couple d’acteurs incarnant leurs personnages respectifs avec une justesse et une intensité qui ne peuvent laisser de marbre. Je le crois. Un beau film dynamique et séduisant, à découvrir absolument. Son père est bien entendu volontaire…. Une poignante radiographie d’un pays en proie au chaos. 136 abonnés : Vladimir Orlowski, Les meilleurs films de tous les temps selon les spectateurs, Les meilleurs films de tous les temps selon la presse, Space Jam - Nouvelle ère Bande-annonce VO. 1226 abonnés C’est le cas, en particulier, dans le film, de l’adultère (toujours passible d’une peine de prison en Tunisie) mais aussi du don d’organes, une pratique qui reste occultée dans les conversations et les discours tout en donnant lieu à des trafics sordides dont profitent des gens peu scrupuleux qui opèrent là où se déroulent des conflits armés (en l’occurrence à la frontière libyenne). Et de fils, on deviendra père, un père qui portera le poids des non-dits familiaux. Lire ses 1 168 critiques, Suivre son activité L’Etat, la corruption, la place de la femme tunisienne, la famille et le couple à son fondement …Il faut avoir beaucoup de talent pour brasser autant de thèmes, les aborder chaque fois dans leur composante respective et en venir à ne former qu’une histoire unique, et ici tragique dans la révélation de faits plus inattendus les uns que les autres. Alors que Farès apprend qu’il n’est pas compatible avec son fils, il va tout faire pour sauver son fils, quitte à rompre tous les liens d’amour qui l’unit avec sa femme. Bien entendu ce qui saisit en priorité, c'est l'intensité avec laquelle les comédiens interprètent leurs personnages en ruine (Sami Bouajila et Najla Ben Abdallah exceptionnels). Lire ses 701 critiques, Suivre son activité "Un fils" est le premier long métrage du jeune réalisateur tunisien Mehdi M. Barsaoui, né en 1984. Le cœur battant du monde – la critique du livre . Et puis un sous-texte qu’on sent venir à cent pas à la ronde : qu’est ce qu’être père ? C’est cette course contre la montre afin de sauver désespérément le petit Aziz qui sera le fil conducteur de cette histoire plus que bouleversante... Gagarine, The Nest, Falling. Politique de cookies | 31/08/2019 - VENISE 2019 : Ce premier long-métrage plein de tension par Mehdi M. Barsaoui sur un mariage dans un pays en crise est immensément satisfaisant.
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