L'armée centrale reste puissante mais elle repose largement sur des troupes étrangères, composées de mercenaires dont la fiabilité et la loyauté ne sont pas toujours acquises. Sa sœur Pulchérie va même jusqu'à l'avertir de la possibilité d'un complot contre lui[60]. La suppression de l’allèlengyon, qui pèse lourdement sur l'institution ecclésiastique, favorise ces bons rapports, de même que la décision de Romain III d'accroître les revenus de Sainte-Sophie d'une dotation annuelle de quatre-vingt litrae d'or puisée dans le trésor impérial. En 1032, il mène à nouveau une expédition militaire à travers l'Asie Mineure sans but précis. La dernière insulte devait être livrée quelques jours avant sa mort, lorsque Romain IV Diogène reçoit une lettre de Michel Psellos dans laquelle celui-ci le félicite d'avoir perdu la vue, un signe certain que le Très Haut l'a jugé digne d'une plus éclatante lumière[87],[88]. Manuel, nommé à la très haute fonction de protostrator, livre bataille aux Seldjoukides, mais est défait et capturé près de Sébaste par leur général, nommé Khroudj, révolté contre le sultan[59]. Général habile et vaillant, il tente tout ce qu'il peut pour sauver l'Empire mais souffre de l'opposition larvée d'un parti civil rendu responsable du déclin de l'Empire[97]. Tenant d'une politique militaire offensive, il se différencie par exemple nettement d'Isaac Ier, général lui aussi mais qui a opté pour une stratégie bien plus défensive. Là, il envoya une partie de ses forces mercenaires, dont les Francs de Roussel de Bailleul, piller les alentours de Khliat et estima qu'il pouvait reprendre Mantzikert avec une fraction réduite de son armée. Les premiers stades de sa carrière sont méconnus et nous ignorons s'il a, par exemple, participé à la guerre civile de 1057 qui amène Isaac Comnène sur le trône. ». Dans l'ensemble, les premiers mois du règne de Romain III sont l'occasion pour celui-ci de se concilier de larges pans de la société par des mesures diverses et variées : hausse des revenus pour la basilique Sainte-Sophie, libération de prisonniers, notamment ceux qui ont été condamnés par son prédécesseur, paiement de rançons pour libérer des Byzantins captifs des Petchénègues, annulation de dettes fiscales etc. Il sélectionne immédiatement une petite force mobile et, s'élançant à travers le thème de Sébastée leur coupe la retraite à Téphrikè, les force à arrêter leurs pillages et à relâcher leurs prisonniers ; toutefois, bon nombre de Seldjoukides parviennent à s'échapper[37],[38],[39]. Quoi qu'il en soit, il est parvenu à faire bonne impression lors de son procès et il n'est pas exécuté[17]. Si Andronic Doukas participe à la campagne de Romain en 1068, c'est peut-être en tant qu'otage, pour réfréner les tentations de sa famille de renverser le nouveau venu. Sans aide véritable de Constantinople, quelques figures locales tentent de résister comme Nicéphore Carantinos qui repousse un assaut contre Brindisi en 1070 et envoie les têtes décapitées de soldats ennemis à la cour de Romain pour l'inciter à envoyer des renforts[50]. Elle devient l'objet d'une cérémonie célébrée tous les vendredis[54]. Perçu comme plus influençable que d'autres prétendants, c'est Romain qui est choisi pour épouser Zoé. Dès lors qu'ils ont la conviction de ne pas pouvoir avoir d'enfants, il la délaisse et la prive de tout accès au trésor impérial[60]. Romain IV Diogène a laissé une image ambivalente. C'est sous son règne qu'est redécouverte l'icône de la Vierge des Blachernes à l'occasion des travaux de restauration de l'église Sainte-Marie-des-Blachernes. Sur le trajet, il annihile une troupe turque puis atteint Mélitène et traverse le fleuve à Romanopolis, espérant prendre Akhlat sur le lac de Van et protéger ainsi la frontière arménienne[47],[45]. Sans réelle capacité d'intervention, Romain IV échoue aussi à conclure une alliance matrimoniale par le mariage d'un de ses fils avec une fille du prince normand[51]. La soudaineté de sa réaction est-elle la preuve qu'un complot a été préparé avant le départ en campagne de Romain IV ? Au départ, il s'est effectivement posé en protecteur des fils de Constantin X, puisqu'il va jusqu'à faire couronner coempereur Andronic Doukas aux côtés de ses frères Michel VII et Constance Doukas. Si un empereur romain était trop faible ou facilement influencé par des conseillers rusés, il courait un risque très élevé d'être déposé ou d’être brutalement assassiné. Une autre région requiert l'attention impériale, proche de l'actuel Liban. Elle s'adresse alors au patriarche Jean VIII Xiphilin et n'a aucune peine à convaincre ce dernier de lui remettre le document qu'elle a elle-même signé à cet effet et à lui faire proclamer publiquement qu'il est en faveur d'un tel mariage pour le plus grand bien de l'État. Les querelles de pouvoir s'accélèrent dès lors que plus aucun prétendant légitime au trône n'existe. Bien qu'il n'ait pas fait grand chose, il est principalement célébré pour l’heureuse époque pendant laquelle il a vécu. Un échange de prisonniers est conclu ainsi qu'une paix de 50 ans[54],[75],[76]. Conscient de la fragilité de sa légitimité, Romain IV en tira la conclusion que la meilleure façon d'établir son autorité était de conduire lui-même les armées au combat, concentrant ainsi l'attention de la haute hiérarchie civile et des militaires sur la guerre contre les Turcs[29]. Michel Attaleiatès, probablement pour critiquer le nouveau régime, affirme que c'est un Juif inexpérimenté qui procède à l'aveuglement. A Rome, les premiers chrétiens sont exterminés en public au cirque de Caligula. À sa mort en 1025, Basile II a laissé un Empire puissant, presque au maximum de son expansion depuis Héraclius et bénéficiaire d'une prospérité économique ainsi que d'un renouveau intellectuel de premier plan. Le 03 avril 2021 à 15:23:10 SalutCocky a écrit : p - page 3 - Topic Qui fut le pire empereur romain ? Le père de Théodose a peut-être été exécuté pour avoir tenté d'intercéder au … Selon la tradition, le sultan quitte son siège, met le pied sur le cou de l'empereur byzantin ; puis, ce rite d'humiliation accompli, il relève Romain IV Diogène et le traite avec dignité, utilisant toute la politesse possible pour ne pas froisser son prisonnier les huit jours que celui-ci passe dans son camp[73]. D'autres écrits byzantins plus tardifs peuvent être mobilisés, comme la chronique de Jean Zonaras, largement influencée par Skylitzès. Romain rentre à Constantinople en janvier 1069[37],[41],[42]. J.-C., Cicéron étant consul, dans une maison modeste du Palatin au lieu dit « têtes de bœuf ». A plus grande échelle, son règne s'insère dans une période de difficultés économiques grandissantes pour l'Empire, incarnées par les dévaluations successives que connaît la monnaie byzantine, jusque-là remarquablement stable. La première mention connue de Romain est au travers d'un sceau daté des environs de 1060, qui le mentionne comme stratège et patrice[12]. Dans un article, Antonios Vratimos s'attarde sur plusieurs passages des sources byzantines qui affirment que son attitude sévère envers les soldats a affaibli le moral des troupes. Reprenant la route du sud, il rejoint son armée avec laquelle il continue son avance à travers les cols de la chaîne du Taurus vers le nord de Germanicée pour commencer l'invasion de l'émirat d'Alep[37]. En 1030, contre l'avis de ses officiers, il conduit en personne une expédition contre les Mirdassides d'Alep qui ont pourtant reconnu la suzeraineté byzantine[17]. En 1070, Romain est retenu à Constantinople par une série de questions urgentes dont la chute de Bari aux mains des Normands[40]. De l'autre, Michel Psellos, intellectuel majeur de son temps et figure politique dans les années 1060-1070, est bien plus critique envers Romain III, dont il moque tant les aspirations à la gloire que ses espoirs de descendance avec Zoé et voit en lui un intellectuel snob[1]. Reconnu pour ses qualités militaires, sa nomination intervint à un moment de grandes difficultés pour l'Empire. Il mena différentes campagnes contre les raids des Turcs, sans réellement parvenir à les vaincre. Si Romain III semble avoir assez peu d'expérience de la guerre, il est tenté par la gloire militaire. Bientôt, les Arabes encerclent les Byzantins qui sont coupés de leur principale source d'eau. Cependant, le traité n'est conclu qu'après la mort de Romain III, en raison de son refus de céder sur le statut d'Alep comme vassal de l'Empire. Rapidement, Eudocie Makrembolitissa lui donne deux fils qui deviennent d'inévitables prétendants potentiels à la succession de Romain. Selon Michel Psellos, en partie corroboré par Attaleiatès, il prévoit de prendre le pouvoir depuis quelque temps, probablement en réaction aux difficultés militaires de Constantin X Doukas. Il existe deux personnages portant ce nom dans l'histoire byzantine. De manière générale, la famille Doukas se montre réservée face à Romain Diogène, qui les prive potentiellement de leur influence au plus haut niveau de l'État. Déterminé à remporter une victoire susceptible tout à la fois de légitimer son pouvoir encore fragile et de mettre un terme à la menace seldjoukide, il leva une grande armée en 1071 et marcha jusqu'à Mantzikert. Romain IV est ainsi comparé aux Phocas dans son désir de conforter la position byzantine en Orient[CH 7]. 69 Vitellius avr.-déc.69 Continuant sa progression, il est élevé au rang de patrice et occupe le poste d’oikonomos (administrateur) de Sainte-Sophie, tout en dirigeant toujours la cour précitée[10]. Son père, Cnaeus Ahenobarbus était un : aristocrate plébéien militaire 5. 2011), 398 p. (ISBN 979-10-210-0512-9), p. 50. Et Romain de répondre qu'il l'aurait probablement exécuté[74]. À son retour à Rome en 29 av. Comme empereur, il rompt avec la politique de tolérance envers les églises orientales qui n'ont jamais accepté les conclusions du concile de Chalcédoine, alors que ses prédécesseurs, dans la lignée de Jean Tzimiskès, se sont gardés de rallumer le conflit. Lors de la semaine sainte, le 10 ou le 11 avril, après avoir distribué la roga aux sénateurs, il meurt alors qu'il prend un bain. Romain III est obligé d'envoyer un général, Nicétas, qui remplace Spondylès, parer à cette menace. D'autres écrits, parfois plus tardifs, sont régulièrement mobilisés, comme ceux de Théodore Skoutariotès qui écrit au XIIIe siècle ou de Nicéphore Bryenne. Il passe ses premières années en Ombrie, à Foligno, non loin dAssise, en province de Pérouse, où il reste jusquà lâge de 3 ans. Ce dernier est un influent courtisan, devenu parakimomène (sorte de chambellan) de Romain III dont il est le principal conseiller après l'avoir servi avant sa montée sur le trône[62]. Il est le fils de l'empereur Marc Aurèle auquel il succède. Cette information est déduite de la chronique de Psellos qui indique que Romain III épouse Zoé en 1028, qui est alors dans sa cinquantième année et dont il est l'aîné de dix ans. D'autres, au contraire, affirment qu'il faut défendre la frontière la plus orientale de l'Empire face aux nouveaux venus. En 1029, elle prévoit d'épouser le prince bulgare Pressiyan et d'usurper le trône. Jeunesse . Finalement, l'empereur doit se déplacer en personne et, alors qu'il commence à rassembler une importante armée, Crispin accepte de se rendre. Sans descendance, il espère encore sauvegarder la dynastie macédonienne. Quoi qu'il en soit, sa décision n'est guère contestée, les Seldjoukides s'étant emparés de l'importante ville de Césarée de Cappadoce et d'une grande partie de l'Anatolie, signe évident que l'armée impériale qui a subi échec après échec au cours des dernières années devait être placée sous la direction d'un général capable et énergique[20],[CH 2]. Suite au Grand incendie de Rome en 64, l'empereur Néron soupçonné d'en être à l'origine, fait accuser faussement les chrétiens qui sont alors persécutés.Néron leur inflige les pires supplices et tortures. Face à l'efficacité contrastée de ce procédé, ils auraient fini par avoir recours au meurtre[64]. En dépit des soupçons qui pèsent sur la mort de Romain III, le poète Christophe de Mytilène note que les « hommes les meilleurs rejoignent bien vite le nouvel empereur et Romain tombe rapidement dans l'oubli »[44]. Selon Jean-Claude Cheynet, il est envisageable que c'est son entente avec le royaume de Hongrie qui le discrédite auprès des soldats bulgares, ennemis traditionnels des Hongrois[16]. Il semble avoir eu pour ambition de profiter de la mort récente de Salah ibn Mirdas, émir entre 1025 et 1029, pour intégrer la cité directement dans le giron impérial en plaçant à sa tête Mansour ibn Lu'lu', un ancien émir de la ville renversé en 1016[N 5],[18]. Après avoir ordonné l'exécution de tous les prisonniers et établi une certaine paix dans la province, Romain se dirige vers l'Euphrate[46]. Dalassène est le dux d'Antioche, un poste militaire éminent. C'est là une démonstration de la conception byzantine du pouvoir qui donne la primauté au bien commun de l'Empire sur la préservation des droits héréditaires par le serment demandé par Constantin X, lequel est d'ailleurs accusé d'avoir agi par jalousie[24],[21]. En revanche, en Italie byzantine, les Arabes de l'émirat de Sicile multiplient les raids que le catépan (gouverneur) Pothos Argyre peine à repousser, et il se pourrait même qu'il ait péri lors des combats[38],[39]. Il est le petit-fils de Romain Argyre et de son épouse Agathe Lécapène, elle-même fille de Romain Ier Lécapène. S'il a manqué de temps pour accomplir son souhait de renforcer l'Empire et fait preuve de témérité à Mantzikert, il a saisi, à la différence d'autres empereurs, « combien l'extension de l'Empire byzantin le laissait fragile »[98]. L'année suivante, une nouvelle armée, commandée par Andronic aidé du mercenaire normand Crispin, le force à se rendre après avoir reçu du nouvel empereur des assurances pour sa sécurité personnelle[83]. Il convainc celui-ci de revenir avec lui à Constantinople pour rencontrer Romain IV en personne où il reçoit la dignité de proèdre et conclut une alliance[60]. Ainsi, en 1057, Isaac Comnène s'empare du trône en renversant Michel VI mais il est confronté à une opposition déterminée, incarnée par les Doukas, qui aboutit à la prise du pouvoir par Constantin X. Quand il meurt en 1067, il laisse sa veuve Eudocie Makrembolitissa comme régente de son jeune fils Michel VII, ce qui ouvre la voie à de nouvelles ambitions. Dans son récit de la bataille, Nicéphore Bryenne ne mentionne pas cet événement et l'on ignore si, effectivement, le gros de l'armée byzantine fut effectivement absente lors de la bataille de Mantzikert. Là, il apprend que les Seldjoukides ont mené de nouveaux raids en Galatie, mettant Amorium à sac, mais qu'ils sont retournés si rapidement à leur base qu'il s'avère impossible de les poursuivre. Romain doit ainsi retourner à Constantinople sans être parvenu à arrêter les Seldjoukides, que ce soit en Arménie ou en Anatolie. du 03-04-2021 14:59:21 sur les forums de jeuxvideo.com En outre, Michel Psellos l'accuse à plusieurs reprises de gouverneur en autocrate et de se méfier exagérément de ses conseillers, un trait confirmé par Constantin Manassès qui, néanmoins, n'est pas un contemporain de Romain. C'est à ce moment-là que l'émir d'Alep Nasr ibn Salih lance une attaque contre les Byzantins, surpris, qui s'enfuient dans le désordre. Les deux auteurs contemporains majeurs de ce temps sont Michel Attaleiates et Michel Psellos, qui prônent tous les deux des positions divergentes. Allons-y ! Warren Treadgold écrit de lui qu'il a su prendre la juste mesure de la situation et qu'il a compris que « sans une armée forte, même le cœur du territoire byzantin serait menacé ». Tôt au printemps 1071, l'empereur se met en route avec Khroudj et Manuel Comnène à la tête d'une imposante armée, estimée le plus souvent à 40 000 hommes, vers Manzikert[65],[5]. Au-delà, l'erreur souvent portée au passif de Romain est d'avoir divisé son armée avant la bataille, affaiblissant de fait son avantage numérique. L'accord donné par Alp Arslan ne changeait rien au plan de Romain IV, qui souhaitait sans doute éloigner le sultan de l'Arménie pour y reconquérir plus aisément les positions perdues[HA 3]. EMPEREUR Un Chef militaire (Impérator). Pendant ce temps le sultan Alp Arslan assiège Édesse sans pouvoir s'en emparer, mais capturant les importantes forteresses de Manzikert et d'Archesh[61], tandis qu'un raid pénètre aussi loin que la forteresse de Chônai en Phrygie[62]. Maintenant que je suis déposé et bientôt devenant dépendant des autres, je vous envoie tout ce que je possède en témoignage de ma gratitude[84],[85]. Héliogabale ou Élagabal (Varius Avitus Bassianus) (v.203 - 11 mars 222) est empereur romain de 218 à 222 sous le nom de Marcus Aurelius Antoninus.. Il naît, vers 203, à Émèse, en Syrie.C'est le fils de Julia Soæmias et de Varius Marcellus. S'il suit largement le récit de Psellos, il s'applique à embellir l'image de Jean Doukas, l'ennemi politique principal de Romain[3]. Anne Dalassène, l'ambitieuse belle-sœur d'Isaac, n'est sûrement pas étrangère à cette alliance[19]. Frédéric est né à Jesi, une ville de la province dAncône dans Les Marches, le 26 décembre 1194 (le lendemain de Noël). Il aurait eu une maîtresse tandis que sa femme s'éprend d'un homme issu d'une famille travaillant dans le change de monnaies, Michel dit le Paphlagonien, frère de l'eunuque Jean[61]. Plusieurs sources mentionnent qu'Andronic Doukas, le fils du défunt Constantin X, profite de l'événement pour trahir la cause de Romain IV, ce qui attesterait d'un complot latent des Doukas à son encontre. Mais quelques années plus tard, il profite d'une querelle entre Bagrat et son demi-frère Démétrius pour se faire céder par celui-ci la forteresse d'Anacopia en Abkhazie[N 6], qui devient le siège d'un thème isolé, comprenant l'antique cité de Bicvinta[31],[33]. C'est un général expérimenté, un membre influent de l'aristocratie et quelqu'un de loyal envers la dynastie régnante. Il a 34 ans ; encore deux années à attendre avant d’entamer le règne le plus long de l’histoire de Rome. Il est difficile d'avoir une idée exacte des échanges qu'ont pu avoir les deux dirigeants mais les sources musulmanes mentionnent parfois que le sultan interroge l'empereur pour savoir quel sort il lui aurait fait si la situation était inversée. Le sultan accepte et continue avec son armée en direction d'Alep pour combattre les Fatimides. L'empereur déposé s'éteint le 4 août 1072, priant pour le pardon de ses péchés ; son épouse, l'impératrice Eudocie, reçoit la permission de lui faire de splendides funérailles dans l'île où il s'éteint[89],[90],[91]. Pour Romain, la tâche est ardue. En 1025, la mort de Basile II laisse l'Empire dans sa plus grande extension depuis les temps d'Héraclius. Selon Attaleiatès, elle a signé l'acte de déposition de Romain[N 5] mais elle l'a peut-être fait sous la pression des Doukas et il est aussi possible que, ne sachant pas que son mari est encore en vie et a été libéré par Alp Arslan, elle a avant tout cherché à préserver les droits au trône de ses fils. Voir. Si elle devient un important sanctuaire, son coût suscite des critiques parmi ses contemporains. Celui s'intéresse tout particulièrement à la bataille de Mantzikert et à ses conséquences. De même, Aristakès Lastivertsi blâme Romain III pour les mêmes raisons et le qualifie d'immature au caractère frustre[3]. Il reçoit l'injonction de rejoindre la foi orthodoxe, ce qu'il refuse, conduisant à son exil sur le mont Ganos jusqu'à sa mort en 1033. D'un côté, Jean Skylitzès, dont la chronique est favorable à l'empereur et à ses décisions, notamment la suppression de l’allèlengyon, ce qui peut expliquer le sens de la description de certains passages, à l'image du mariage avec Zoé pour lequel Skylitzès estime que le divorce de Romain de sa première épouse est justifié[1]. Dans tous les cas, la politique militaire de Romain était volontariste bien qu'elle repose sur une vision relativement conservatrice, voire réactionnaire selon Jean-Claude Cheynet, en raison de son désir de faire renaître les anciennes forces thématiques[CH 5]. Au XVIIIe siècle, Edward Gibbon souligne le volontarisme de l'empereur, son « courage invincible » et le fait que « sa valeur et ses succès inspirèrent l'activité à ses soldats, l'espérance à ses sujets, la crainte à ses ennemis », tout en s'arrêtant plus loin sur sa trop grande témérité à Mantzikert et la captivité qui s'ensuit[96]. Il pourrait s'agir de Pothos Argyre[N 2], qui vainc un raid magyar en 958[6] ou d'Eustathe Argyre, connu pour avoir composé un poème en l'honneur de Romain II en 950. Il convoque Constantin Dalassène, venu d'Antioche, pour qu'il épouse sa fille la plus âgée, Zoé. Il reprend ensuite les combats contre les Sarrasins d'Alep, mais sans que l'un ou l'autre camp ne remporte de victoire décisive. Surtout, sa légitimité fragile est régulièrement remise en question, y compris par Théodora et Zoé. Au sein même de la capitale, il n'existe pas d'unité[CH 8]. Q1 : Votre enfance ? Finalement, en 1034, il décède dans des circonstances en partie mystérieuses, qui laissent ouverte la piste d'un complot ou d'un empoisonnement dans le cercle proche du pouvoir. Selon Anthony Kaldellis, si sa carrière est celle d'un homme de la haute société, elle n'est pas spécialement remarquable par rapport à d'autres de ses contemporains[14]. Ce sont des clans, constitués au gré d'alliances matrimoniales, de proximité géographique ou de préoccupations communes, qui s'affrontent. En 1067, les Seldjoukides ont impunément fait des incursions en Mésopotamie, en Syrie, en Cilicie et en Cappadoce où ils avaient mis à sac Césarée de Cappadoce[31]. Le sultan relâche rapidement l'empereur car il comprend qu'il y a là une occasion d'obtenir un accord à son avantage, alors qu'en le conservant captif, il court le risque de favoriser un changement de pouvoir au sein de l'Empire qui lui serait défavorable. Privé de soins médicaux, Romain devait mourir quelques semaines plus tard des suites de cette blessure[26]. La saison des campagnes militaires touchant à sa fin, Romain IV reprend le chemin du nord, passant par Alexandrette et les portes de Cilicie pour se diriger vers Podandos. Théodora, sa belle-sœur, est aussi impliquée dans des complots. L'événement a un retentissement certain, notamment dans le monde musulman où de nombreux écrits, souvent postérieurs, y font référence. Seul le régiment impérial de l'Hétairie tient bon, permettant à Romain d'échapper de peu à la capture. Reconnu pour sa volonté de raffermir la puissance impériale à une époque de grands périls, son souvenir demeure marqué par le poids de la défaite de Mantzikert, aux conséquences lourdes dans les années qui suivent sa mort. Parfois contestée, elle a néanmoins réussi à instaurer une légitimité dynastique inédite dans l'ordre politique romano-byzantin. Vlada Stankovic voit dans les faveurs de Romain III envers l'Église un signe de l'émancipation du pouvoir patriarcal face à la tutelle souvent pesante l'empereur[59]. Yahya d'Antioche apporte un éclairage extérieur intéressant, tant sur la politique intérieure byzantine que sur les relations byzantino-arabes, puisqu'il est lui-même d'origine jacobite[2]. C'est alors qu'il apprent qu'une armée seldjoukide a fait une incursion dans la région du Pont (sud-est de la mer Noire) et a pillé Néocésarée. Conscient de la fragilité de son pouvoir, il tente de le consolider par des succès militaires ou par des faveurs de diverses sortes au début de son règne, sans grands résultats[14]. Matthieu d'Édesse, chroniqueur plus tardif, écrit aussi sur cette période mais il est souvent critique envers les autorités byzantines du fait de la répression menée contre les Chrétiens d'Orient. Dans l'ensemble, Romain a de bonnes relations avec le patriarche Alexis Studite, en fonction depuis 1025 et qu'il connaît probablement avant son arrivée sur le trône en tant qu’oikonomos de Sainte-Sophie. ↑ a et b Pierre Maraval, Constantin le Grand : Empereur romain, empereur chrétien 306-337, Paris, Tallandier, coll. Le rôle joué par Eudocie Makrembolitissa est incertain. 9 septembre 337-avril 340 (~3 ans) Période Constantiniens: Précédé par Constantin I er: Co-empereur Constant I er et Constance II: Suivi de Constant I er et Constance II: Biographie; Nom de naissance Flavius Claudius Constantinus Naissance 316 - Arles (Narbonnaise) Décès avril 340 (25 ans) Aquilée Père Constantin I er: Mère Fausta: Fratrie Si ces mesures ont pu le faire passer pour un empereur dépensier, il se montre ensuite plus rigoureux en matière budgétaire et contribue au développement de l’epi tōn oikeiakōn, un service en passe de devenir le principal bureau financier de l'Empire[44],[45].
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