Le livre de Guillaume Zeller permet au lecteur une bonne initiation sur ce thème... Â». L’un d’eux, monsieur Legendre, blessé à la face rue de Mostaganem, avait été conduit à l’hôpital, où il fut soigné, puis enlevé. Un Européen enragé par le spectacle des Arabes triomphants ? D'après Guy Pervillé, À Oran, un des premiers attentats FLN de 1961 provoqua un sentiment d'horreur. Les soldats français restent dans les casernes. La foule aujourd’hui s’engage dans le boulevard de Sébastopol, retrouve le boulevard Maréchal-Joffre. Car une cérémonie est prévue, place d’Armes : l’ALN doit hisser le drapeau algérien sur la façade de la mairie[33]. Il évoque tout d'abord des chiffres de 1962 : cette année-là, Jean-Marie Huille, conseiller technique pour les affaires militaires de Jean de Broglie (alors secrétaire d'État chargé des affaires algériennes), indique dans une note adressée à ce dernier qu'« il y a eu 671 victimes françaises des événements d'Oran (disparus et décédés) Â». Sur les raisons de leur mort, on en est réduit aux conjectures : on pense qu’il pourrait s’agir de musulmans pro-Français[41], de manifestants de la place d’Armes et de victimes que fit l’ALN dans la répression qui a suivi le massacre[102], obscurs hommes de main « effacés Â» après avoir cessé de servir, trafiquants, gangsters et pillards divers[103]. Le scrutin d’autodétermination a eu lieu, le 1er juillet. Le 26 juin 1962, l'OAS a cessé le combat[8]. Les chiffres aujourd’hui proposés en France concernent presque toujours les seules victimes européennes. La chose n’est pas impossible. Ce même jour, 3 juillet, le capitaine Bakhti a donné l’ordre de cesser les manifestations. À 15 h, l'intervention des gendarmes mobiles est « statique[76] Â» (pas de déploiement, pas de patrouilles). Le 5 juillet, la menace est directe et grave. Jordi, J. Monneret et J.-F. Paya. Dès le 17 avril, une vague d’enlèvements de personnes[4] s’abat sur Oran[j]. Le, Par opposition aux maquis de l’intérieur. En revanche, concernant son déroulement ainsi que les enlèvements, les témoins sont unanimes à mettre en cause l’ALN, les ATO et des civils équipés de pistolets et de couteaux[aa]. Il dispose d'une garnison totale de 18 000 hommes dont 12 000 sur le seul secteur d’Oran-Ville cantonnés sur plusieurs sites, casernes, lycées, collèges, stades, écoles imbriqués dans la ville à proximité immédiate des événements tragiques qui ont eu lieu[réf. Car, sur Radio-Alger, le GPRA appelle à de grands rassemblements pour le 5 juillet, jour de la proclamation de l’indépendance. Les gendarmes mobiles sont les « forces de deuxième catégorie Â» dont la note du général Fourquet en date du 19 juin (citée ci-avant) autorise l’emploi en cas de risque grave couru par les nationaux. Le champion Bruno en a profité pour lui poser une question inattendue. Sur les atrocités commises, de nombreux témoignages[ac] se recoupent : exécutions sommaires d’Européens et d'Algériens soupçonnés de leur avoir été favorables[41], scènes de lynchage (place d’Armes, boulevard de Sébastopol, place Karguentah, boulevard de l’Industrie, rue d’Arzew et ailleurs[42]), actes de torture (pendaison[43], pendaison à un croc de boucher[44], mutilations, énucléations), il semblerait que cette vendetta véhiculait deux messages, le premier serait un message de vengeance en perpétuant les mêmes sévices qu'ils aient pu subir et le second, celui de prévenir le peuple européen qu'il ne serait plus en sécurité. Fouad Soufi, « Oran 1962: 4. “le 5 juillet 1962” Â», sur histoirecoloniale.net, 5 février 2007 (consulté le 12 juillet 2020). Leur présence a un effet apaisant sur les lieux même. Les 12 Coups de Midi (Les 12 Coups de Midi ! Mais l’OAS affirme l’avoir abattu le 24 avril[92]. Pour Jean-François Paya, une confirmation de cette implication ne pourrait que « renforcer la thèse du coup monté par Oujda[23] Â» (par l'état-major général de l'ALN, basé à Oujda, au Maroc). On sait peu de choses de Jean-Germain Croguennec, sinon qu’il fut par la suite colonel des pompiers de Paris et qu’il est mort en 2008. Vendredi 19 février 2021, Bruno a découvert sa deuxième étoile mystérieuse dans Les douze coups de midi ! », L’exode des Européens d’Algérie avait commencé dès 1961. Il eut lieu le, La mesure sera durcie par l'OAS après le. Les opinions divergent quant à la prise d’initiative de la manifestation... Il reste à Oran, le 5 juillet, environ 100 000 Européens[30]. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Si tous les témoignages confirment les insoutenables scènes de massacre, l’ampleur de celui-ci est très difficile à estimer. Il n'y a donc pas risque de protestation de la part de l'Exécutif provisoire algérien. Les victimes tuées sur place où enlevées et déclarées "disparues" seraient au nombre de 800 selon JP Chevènement, attaché militaire au consulat d'Oran, dans son ouvrage de 1977[109] ; il y eut 440 plaintes déposées à ce consulat sachant qu'une plainte pouvait recouvrir plusieurs personnes. Mais bateaux et avions sont insuffisants pour assurer l’exode. La fusillade est si nourrie et si confuse qu’on ne peut dire qui tire sur qui. Car si ces États apportent leur soutien au GPRA et bloquent l'ALN à l'extérieur, c'en est fini de la coalition benbelliste [...] L'état-major a une vue cynique des choses ; il désire ruiner l'autorité du GPRA. Des charniers vont être découverts, notamment celui de Petit-Lac[ax] (le général Katz a toujours nié l'existence de ce charnier[85]). Jean-Jacques Jordi compare les chiffres de Jean-Marie Huille à ses propres chiffres, déduits des archives qu'il a consultées : 353 personnes disparues et 326 personnes dont le décès a été constaté, soit un total de 679 victimes (du 26 juin au 10 juillet 1962, dans le Grand Oran). Les résultats en sont connus (99,72 % de voix favorables à l’indépendance[16]). Les enlèvements dans l’hôpital civil sont relatés par monsieur Poquete, « Des patrouilles de l’ALN circulent dans les rues du centre et ouvrent le feu à la moindre apparition d’un civil européen. Le fossé était devenu fosse, où se perdaient les charniers. LES DOUZE COUPS DE MIDI. « Accord de cessez-le feu en Algérie Â», « L’arrivée et l’installation des Pieds-Noirs à La Seyne-sur-Mer et dans le Var en 1962 Â», sur www.ldh-toulon.net, « Le 5 juillet 1962 à Oran Â», sur www.ldh-toulon.net, « Témoignage d’un prêtre à Oran Â», sur babelouedstory.com, « Cela se passait le 5 juillet 1962 à Oran Â», sur www.algerie-francaise.org, « Une lettre de ce mystérieux capitaine Croguennec qui sauva de nombreux Oranais... Â» sur garcijl7.pagesperso-orange.fr, « La vérité sur les massacres d’Oran Â», sur lexpress.fr, « L’affaire des Français disparus en Algérie en 1962, après les accords d’Évian Â», sur, « Chronologie : 1962 Â», sur madoui.chez-alice.fr, « L'histoire face à la mémoire : Oran, le 5 juillet 1962 Â», sur www.ldh-toulon.net, « Indigènes Â», sur www.france-catholique.fr, « La tragédie dissimulée : Oran, 5 juillet 1962 Â», sur www.resiliencetv.fr, « Honte à la République Française de 1962 ! » Les titres de l'Écho d'Oran donnent à penser que l'heure est à l'apaisement[13]. L’ALN de l’extérieur[o], jusque-là cantonnée au Maroc, commence à entrer en Algérie le 3 juillet[17]. Le 5 juillet 1962 à Oran Â», sur babelouedstory.com, « Origine des coups de feu et de la provocation initiale Â», sur popodoran.canalblog.com, « Le 5 juillet 1962 à Oran Â», sur nice.algerianiste.free.fr, Chronologie 1962 : vie politique Â», sur aan.mmsh.univ-aix.fr, « Les débats autour de la guerre d'Algérie à travers le journal, « Le nombre des Pieds-noirs disparus après le « cessez-le-feu Â» monte en flèche Â», sur www.jean-monneret.com, « Mes combats Â», sur www.jean-monneret.com, « Discours de Jean-Marc Todeschini - Déplacement en Algérie - SEDACM - Lundi 20 avril 2015 Â», sur defense.gouv.fr, Oran, le massacre oublié - documentaire (Histoire) de Jean-Charles Deniau, (2018) - Youtube, 7/09/2019, Service de documentation extérieure et de contre-espionnage, Bataille des Frontières (guerre d'Algérie), Appelé du contingent lors de la guerre d'Algérie, 1re demi-brigade coloniale de commandos parachutistes, Massacres d'août 1955 dans le Constantinois, Organisation de la résistance de l'Algérie française (ORAF), Camps de transit et de reclassement pour les harkis, Manifeste des intellectuels français pour la résistance à l'abandon, Comité révolutionnaire d'unité et d'action, Déserteurs de l'armée française durant la guerre d'Algérie, Conseil national de la Révolution algérienne, Mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques, Gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA), Union démocratique du manifeste algérien, Référendum constitutionnel français du 28 décembre 1958, Référendum sur l'autodétermination de l'Algérie, Référendum sur l'indépendance de l'Algérie, Déclaration d'indépendance de l'Algérie, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Massacre_d%27Oran&oldid=181357156, Page géolocalisable sans coordonnées paramétrées, Article avec section à wikifier depuis janvier 2019, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence. Des soldats de l’ALN, en treillis « léopard Â», sont en effet présents (il pourrait s'agir soit d'hommes de la wilaya V, soit de ceux de l'ALN de l'extérieur dont parle Bruno Étienne : la katiba de Cheir Belkacem). Le général Katz avance que les gens, ayant entendu Radio-Alger, auraient spontanément décidé de défiler le, L'historien algérien Fouad Soufi fait observer que les milieux intellectuels, scouts musulmans et syndicalistes, Les théoriciens du coup monté, tel Jean-François Paya, souscrivent à cette idée. Le comité inter-wilayas de l'intérieur (sans la, « Les troupes de la redoutable ALN de l’extérieur, menées par Boumédiène, allié à Ben Bella Â», Jean-François Paya présente comme troublant un communiqué de trois pages (Note de rens 1266:B2:sec-conf /odj EMG ALN du, « proclamant que le GPRA est incapable de maintenir l’ordre Â», « alors qu’on ne sait pas encore ce qui se passe à Oran Â», « On évoque — de plus en plus — une provocation de l’ALN de l’extérieur qui, dans sa rivalité avec les politiques du GPRA, cherchait à imposer, non seulement son pouvoir, mais aussi sa conception d’une Algérie épurée de toute présence française. Toutes les infos sur l'étoile mystérieuse du jeu #les12coupsdemidi de TF1 D'après Jean Monneret, dans les quartiers musulmans, l’ALN, qui a pris une part prépondérante au massacre et aux rapts, va se retourner avec un zèle féroce contre ceux qui l’ont accompagnée dans ces exactions : ATO et civils en armes. ou des musulmans et Européens confondus ? Joseph Katz, entretien accordé à Jean Monneret le. Mais ils vont plus loin. Ce qui est très proche de l'évaluation de Jean-Marie Huille[111]. D’autre rapts ont lieu avenue de Sidi-Chami (12 h 20). Les hommes armés se ruent sur les immeubles, enfoncent les portes des appartements, ouvrent le feu dans les restaurants[39], arrêtent, enlèvent, égorgent, au hasard des rencontres[40]. Si les gens s’entre-massacrent, ce sera l’affaire des nouvelles autorités[49]. La manifestation musulmane se met en place, très tôt. Ce « sanguinaire mais minable chef de bande[48] Â» sévissait dans les quartiers est depuis le cessez-le-feu. La dernière modification de cette page a été faite le 29 mars 2021 à 11:49. Il concernait notamment les Juifs du Constantinois. Il est donc à la tête des 18 000 soldats français présents à Oran[ap]. Le capitaine Bakhti informait jusque-là le général Katz (par le canal du commandant de gendarmerie Humbert) de tout ce qui touchait aux démonstrations de liesse. 360 talking about this. Dans le reste de la ville, l'insécurité persiste. Jean Monneret suggère que la négociation du général Katz avec le préfet algérien a pu être longue et ardue, et n'aboutir le 5 juillet qu'à des « mesures d'urgence Â». Aucune étude historique définitive. des disparus ? ou faut-il négocier aussi le déploiement des gendarmes mobiles ? Si l'on ignore qui prend l'initiative du massacre, les témoignages font état de la présence d’éléments de l'armée de libération nationale algérienne (en violation des accords d'Évian), d'auxiliaires temporaires occasionnels[b] et de civils algériens, commettant des exactions à l’encontre de pieds noirs et d'Algériens pro-français. ». Mais d’autres coups de feu répondent au premier. Membre du FLN[90], il était chef du renseignement de la zone R4 — zone de Petit-Lac — à Oran[ay]. Dès sept heures, la circulation automobile est perturbée. À Alger, les festivités seront présidées par Benyoucef Benkhedda et Krim Belkacem. On n’y prête guère attention, puisque l’on est familier des coups de feu (depuis le 1er juillet, l’habitude est prise de tirer en l’air pour manifester sa joie[30]). Aucun des trois ne reparaîtra. Mais le général Katz a pu, au travers des notes du général Fourquet, prendre la mesure de l’hostilité des politiques à toute intervention « d’initiative[an] Â». Le général Katz sort de trois années de « mise au placard Â» pour avoir déplu au pouvoir politique[56]. Depuis le 1er juillet, des manifestations musulmanes ont salué joyeusement l’indépendance — défilés de voitures chargées d’hommes et de femmes « hurlant des slogans et des you-you mais, en somme, plutôt bon enfant[24] Â». Depuis le cessez-le-feu, les habitants du bled avaient trouvé un refuge précaire dans la ville. Pas question d’égorgements. Les témoins, tant civils que militaires, tant pieds-noirs que métropolitains, « confirment unanimement qu’il était interdit aux forces françaises d’intervenir Â»[61]. Les attentats — facilités par le fait que les populations sont bien plus mêlées que, par exemple, celles d’Alger — dressent les habitants les uns contre les autres (11 septembre 1961[3]). À 11 h 15[y], un coup de feu d’origine inconnue est entendu, place d'Armes[z]. Il ne le fera que le 5 juillet, « vers midi Â», c’est-à-dire après le début du massacre[26]. Après le cessez-le-feu, le FLN n'est plus contenu par l'armée française[h] et peut donc agir plus librement. Elle est combattue par Jean Monneret. D’autres sont signalés boulevard du 2e Zouaves, rue d’Arzew (rue Général-Leclerc), boulevard de Mascara (boulevard Édouard-Herriot) et boulevard des 40 mètres (boulevard du Corps-Expéditionnaire-Français)[46]. À la fin de l’année 1960, le FLN commence à se fondre dans la population d’Oran (220 000 personnes) et, durant l'été 1961, l'OAS fait de même dans la population européenne (213 000 personnes). Ce contexte fournit des arguments à ceux qui soulèvent l’hypothèse de troubles prémédités en haut lieu[20]. Bruno, le champion des Douze coups de midi, a des rêves plein la tête. Il lui montre la fragilité de son statut, défini par des accords d'Évian qui sont remis en cause d'un côté comme de l'autre[az]. Jean-François Paya, article « Le, Les Européens d’Oran, qui haïssaient le général Katz (le surnommant « le boucher d’Oran Â»), l’accusaient alors d’avoir temporisé délibérément. Des chiffres encore plus élevés mais difficiles à vérifier sont parfois avancés. Quartier que tout le monde appelait, depuis toujours, sans que l’on sache pourquoi, « Village-Nègre Â». Les estimations du nombre de victimes du massacre sont incertaines et vont de 95 tués (dont 20 pieds-noirs), 161 blessés[1] et 453 disparus ou enlevés[2] à plus de 600 tués et disparus confondus. », Avant l'indépendance, le docteur Naït dirigeait les services médicaux du camp ALN Ben M'Hidi, Ã, « Entre le début de la guerre d'Algérie, le, « J'ai bien failli moi-même disparaître dans la tourmente, écrit Jean-Pierre Chevènement, car j'ai été arrêté ce jour-là vers midi par des policiers qu'on appelait, Rapports réalisés par le général Katz, le commandant Humbert de la, « les disparus constituent dans leur très grande majorité des cas de très fortes présomptions de décès Â», « La Nation associe les personnes disparues et les populations civiles victimes de massacres ou d'exactions commis durant la guerre d'Algérie et après le. Il n’y avait plus de commando depuis une semaine. Rentré en grâce l’année précédente, il a obtenu sa troisième étoile. Sur la place d’Armes (nom usuel de la place Maréchal-Foch), se trouvent la mairie et l’opéra. Les ATO (auxiliaires temporaires occasionnels) sont des policiers musulmans recrutés depuis le mois de mai pour remplacer les policiers français. Il s’ensuit une grande disparité dans les chiffres, et des querelles, même au sein de la communauté pied-noir[99]. avant le 6 septembre 2016) est un jeu télévisé français, présenté par Jean-Luc Reichmann et diffusé quotidiennement sur TF1 de 12 h à 12 h 50 depuis le lundi 28 juin 2010.Il est adapté du jeu télévisé argentin El Legado Les enlèvements sont quotidiens. Pas plus qu'après le, « Aucun démenti ne fut fait en juillet 1962 car il aurait mis en cause le Général et son gouvernement. Il appelle à la reprise du travail[20]. De son propre aveu, il est venu à Oran pour prouver qu’il la mérite[57]. Ils bénéficient, en principe, de la garantie de leur personne par les accords d'Évian. Parti de Ville-Nouvelle, le cortège emprunte le boulevard Joseph-Andrieu, puis le boulevard Maréchal-Joffre, et prend à droite le boulevard du 2e Zouaves, jusqu’à la place Karguentah. Pour ce qui concerne l'intervention des « forces de troisième catégorie Â» (ce que les civils entendent communément par « l’armée Â»), la note dit qu’elle ne peut se faire que « sur demande expresse des autorités civiles[74] Â». Un Comité de réconciliation entre les deux communautés a été créé[l]. Ses effectifs ont quitté la ville pour l'Espagne[9] — les derniers, le 28 juin[10]. Confrontées à un sanglant chaos, les autorités sont conduites à séparer les deux communautés[e], ce qui a des conséquences dramatiques pour les nombreux Algériens travaillant dans les quartiers européens. Depuis le 25 juin, des camions militaires français sillonnent les rues de la ville, diffusant des messages rassurants, promettant protection de l’armée française à la population européenne, l’incitant à ne plus avoir peur, à sortir et à reprendre normalement ses activités[14]. Il dit n’avoir été informé de l’existence de troubles que vers midi, par le capitaine Bakhti, qui s’était déplacé[26]. Il les charge de tous les crimes commis[89]. Ils vont se poursuivre jusqu'au mois de novembre[7]. Version à laquelle « personne ne crut à Oran, même chez les musulmans[48] Â». Les hommes de l’ALN quadrillent la ville[ah]. Le maintien de l’ordre dans les quartiers périphériques — et notamment musulmans, où ont été emmenées le plus grand nombre des personnes enlevées — reste du ressort de l’ALN[75]. Il commande le GAOR (Groupement autonome d'Oran) et, à titre provisoire, le XXIVe corps d'armée[ao]. Tous les midis, les Français sont nombreux à regarder le jeu Les 12 Coups de midi, sur TF1, présenté par Jean-Luc Reichmann. Le jour du transfert officiel de la souveraineté entre le gouvernement français et le Gouvernement provisoire de la République algérienne une fusillade — dont l'origine est inconnue â€” provoque panique et confusion à la Place d'Armes, lieu de manifestations populaires fêtant l'indépendance. L’atmosphère est à la fête, et l’exaltation à son comble[34]. La mise en forme de cette section ne suit pas les recommandations concernant la, La violence, de février 1961 à février 1962, La lutte GPRA-état-major de l'ALN et l'hypothèse du coup monté, Les dispositions encadrant une intervention française, Premiers chiffres (nombre de morts musulmans et européens), Morts et disparus européens à Oran, le 5 juillet, Morts et disparus dans le Grand Oran, du 26 juin au 10 juillet, « L’ALN est présente à Oran. Chacun voit désormais dans l’autre un possible complice des terroristes adverses. Des Européens sont enlevés à l'intérieur même de leur logis. Il y aurait dû y avoir une période de transition de je ne sais combien, quinze jours, un mois où [ou], en tout cas, il aurait fallu qu’on puisse l’assumer avec eux, « aux gendarmes. Dès le 19 mars, le massacre des harkis commence en Algérie[i]. nécessaire]. Un mouvement de panique s’empare de la foule des manifestants musulmans. Beaucoup s'étaient contentés jusque-là de mettre leur famille en sécurité en métropole, en attendant de voir comment les choses allaient se passer. Depuis le 18 janvier 2021, Bruno s’est imposé comme le nouveau champion imbattable des Douze coups de midi. Avec Ben Bella, il ne reculera devant aucun procédé pour se saisir du pouvoir. Le désordre régnait alors. Nul n’est parvenu, à ce jour, à déterminer l’origine du ou des coups de feu. À Oran même, le capitaine Bakhti, lié aux ultras, affirme qu’aucune manifestation n’est prévue. Peu après 14 heures, il fait libérer plus de 400 personnes du commissariat central, et les accueille dans son cantonnement de l’école Jules-Ferry[av]. Le chef de la wilaya V (Oranie), le colonel Othmane, acquis à l'ALN de l'extérieur, a dépêché sur Oran les sept katibas[t] de l'ALN qu’il a pu reconstituer après le cessez-le-feu. Dans une ville où le terrorisme avait été relativement contenu[c], cette double infiltration provoque un déferlement de violence. Néanmoins, l’inquiétude est grande, concernant la poursuite des exactions FLN. En exclusivité pour Femme Actuelle, le candidat de Jean-Luc Reichmann a révélé ce qu’il comptait faire de ses gains, qui s’élèvent pour l’instant à plus de 280.000 euros. Le JMO (journal de marche et d’opérations) du Groupement autonome d’Oran rappelle à 12 h 15 (un des moments les plus intenses du massacre) que les troupes sont consignées ce 5 juillet[ar]. Mais, concernant un coup monté, on est toujours dans le domaine de l'hypothèse[s]. L’état-major général de l'ALN, allié à Ben Bella, est en pleine lutte pour le pouvoir, face aux modérés du GPRA[p]. Il faut signaler aussi le « Bulletin de renseignement Â» du 2e Bureau/1515 EM:2em B/ du 12/7/1962 classé secret, signalant « l’enfouissement de cadavres F.S.E., victimes du "pogrom" du 5 juillet au bord du Petit lac à coup de bulldozer Â» ; une reconnaissance par hélicoptère fut ordonnée et des photos prises dans la soirée du 7 juillet, mais aucune enquête officielle ne fut déclenchée. Jean-Marie Huille obtient ce chiffre en croisant les données des divers rapports fournis après les faits par des responsables français en poste à Oran[bd]. Oran avait connu en 1957 un niveau d'attentats et de victimes du terrorisme relativement élevé, qui déclina fortement en 1958, puis s'interrompit de novembre 1958 à avril 1959 ; leur recrudescence est manifeste à partir de juillet 1959, et persiste au long de l'année 1960. Bienvenue sur la page officielle de l'émission. Pas une plaque, nul hommage officiel de la République. On découvre des charniers du FLN[6]. Ils enlèvent des personnes, et les regroupent. Elle va mettre à feu et à sang de nombreux quartiers européens[32]. Jean-François Paya, article « Oran... Â» cité. Au port, sur l’hippodrome et à l’aéroport, dans un invraisemblable chaos, s’entassaient des milliers d’Européens espérant un départ[96],[97]. L’OAS ? Le massacre suscite le désespoir des Européens, dont l’exode prend alors un tour définitif. Cette coloration GPRA de manifestations irrite peut-être les « ultras[u] Â» : selon Jean-François Paya, aucun déploiement de foule n’est prévu en Oranie, bien tenue en main par les benbellistes[20]. En déclenchant volontairement des troubles, les ultras accentuaient l’exode européen, déconsidéraient le GPRA et justifiaient l’entrée de l’ALN de l’extérieur dans la ville, Le général Katz dit qu'il donne l'ordre d'intervenir Ã, Geneviève de Ternant parle d'une sortie des, Jean Monneret parle d'une mise en place de gendarmes mobiles et de leurs blindés Ã, Georges-Marc Benamou évoque une intervention en deux temps : les, Jean-Jacques Jordi parle d'une intervention en trois temps : les blindés de la gendarmerie mobile se positionnent vers, Beaucoup de choses ont été dites au sujet d’un ordre téléphonique de non-intervention qu’aurait reçu de Paris, ce jour-là, le général Katz, La négociation avec l'autorité civile algérienne porte-t-elle bien sur le seul recours aux forces de troisième catégorie ? » [19]. parle-t-on bien de la seule journée du 5 juillet[98], dans la seule ville d’Oran ? Certains sont en uniforme (ATO et ALN). ». Les manifestations des jours précédents s’étaient cantonnées à la bordure des quartiers musulmans[x]. De 27 à 35 personnes, selon les témoignages. Les armateurs refusent. Si les instructions qu’il a reçues sont déclarées « incompréhensibles Â» par Gérard Israël[58] et « ineptes Â» par Jean Monneret[59], son attitude est qualifiée d’« atterrante Â» par Georges-Marc Benamou[60]. Beaucoup se couchent à terre. Pour cause, le célèbre animateur de TF1 fête ses 60 ans. Jean-François Paya, article « De Gaulle... Â» cité. Leurs noms n'aurait pas été déclarés parce que restés seuls à Oran, leur familles étant parties avant le 5 juillet, leur déclaration d'absence ne fut révélée qu'ultérieurement en métropole mais sans précision de date. Les forces armées françaises attendent plusieurs heures avant de s'interposer. Un demi-siècle plus tard, la très grande majorité des personnes enlevées étaient toujours considérées comme disparues[bb]. Journal de marche et d’opérations du Groupement autonome d'Oran, archives de Vincennes. Fait signalé aussi par J.-J. Ce massacre achève de terroriser la population civile européenne. Du côté des autorités, concernant les rapts, on se contente d’englober la journée du 5 juillet à Oran dans des chiffres plus généraux : sur l’ensemble de l’Algérie, en huit ans de guerre, de novembre 1954 au 19 mars 1962, 375 Européens furent enlevés par le FLN ; le phénomène s’amplifia brutalement dès le cessez-le-feu puisque, du 19 mars à octobre 1962, c’est-à-dire en sept mois, il y eut 3 018 Européens enlevés par le FLN[104]. Les accords d’Évian (article V) prévoient que l’armée française peut intervenir, au cas où la sécurité de ressortissants français serait menacée. La volonté de silence des autorités, tant algériennes que françaises, gêne toute vérification. Sans compter de nombreuses personnes non identifiées sur place, car isolées ou dont la familles étaient déjà parties en France[style à revoir].[réf. Femmes et enfants s’enfuient. Il ne le prévient pas d’une manifestation devant se dérouler le jour de la proclamation de l’indépendance[v]. Du 26 au 29 juin, près d'une centaine de personnes sont enlevées en Oranie ; puis, du 30 juin au 4 juillet, 30 autres[15]. Au soir de cette journée, le général de Gaulle apparaît comme prévu à la télévision, et proclame l’indépendance de l’Algérie.
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