8.000 personnes présentes, beaucoup d'applaudissments - pas d'exécution à Avesnes depuis 1817. Luigi "Le Bachin" Garbarino et Antonio "Le Bochou" Galetto. Conduit à la mort tremblant. Dernier auteur, avec Ramiro et Prieto, du massacre de Crèchets-en-Barousse : déserteurs de l'armée espagnole, le 22 décembre 1945, se présentent à la ferme Sost à Créchets-en-Barousse. Assassine de deux balles dans la tête puis en l'étouffant son patron Paul Hervy, patron d'une maison de confection pour dames le 05 septembre 1893 à Limoges. Entrée des officiels à 5h20. Surpris par la réaction de défense de la fille aînée et du père, qui lui sautent dessus pour le désarmer, Thomas blesse d'un coup de feu la mère à l'épaule. Aucune défaillance, mutisme absolu. M.Doumer expire à l'hôpital le lendemain matin. A 3h45, le fourgon stoppe devant le 1, rue Pontevès, lieu de la toilette. Voudrait parler, mais le temps presse. Son surnom était "Pas de chance". Piccinelli sort le premier, pâle, les jambes flageolantes.Sur la bascule, il pousse un cri rauque. Embrassé par son co-détenu Delrue. Déserteur évadé à quatre reprises, arrêté le 5 juillet 1917 à Bobigny en compagnie de Camille Pygmalion, 18 ans, blesse de de deux balles de revolver dans le visage le gendarme Ramada puis s'enfuit vers Pantin. Se laissent bander les yeux avant d'être fusillés par un double peloton militaire. Puisqu'il faut y aller, j'irai.". 27 ans, prostitué à Paris, cambrioleur. Aucune déclaration finale. Tua pour le voler son ami Eugène Oudin, 60 ans, surveillant du balayage de Paris, dont on retrouve le corps pendu dans un bois d'Esbly (Seine-et-Marne) le 10 mars 1888 - deux jours après la mort. C'est une détenue qui se porte volontaire pour être sa marraine. Autre mobile : hériter plus vite de la ferme de sa belle-famille. Le fourgon arrive place d'Armes à 6h20. Ondet, au passage, étrangle la veuve Lacombe. Assomme mortellement à coups de sabot, le 24 avril 1943 à Nance, Mlle J., fermière de Nance, pour lui voler 535 francs. Pauro pitchouno !" Revêtu au greffe de la tenue du parricide. Déjà réveillé par la foule installée place Saint-Vaast, joue aux cartes avec un co-détenu. Converti en prison, parle avec l'aumônier. Non, ninsistez pas, mon père. En janvier, les époux Schoenker et Ehrenreich, parents et oncles de la jeune Mme Basch, rejoignent le couple à Paris. Le 12 octobre 1903, au hameau de la Rochelle, à Nibelle-Saint-Sauveur, tue à coups de pierre et de greffoir Auguste Legeais, 79 ans, avant de l'étrangler avec un mouchoir et de voler 171 francs, une montre en argent, des souliers et des pièces de monnaie. Sur un autre papier, il écrit :" Puisque le moment fatal est arrivé, je vais avec courage à l'échafaud." Réveillé à 6h35. Déjà réveillé, ayant souffert d'insomnie et de violentes douleurs à la tête qui avaient obligé le docteur à se déplacer. Assis sur son lit, a compris d'avance. Réveil à 5h. Exécuté au Pont-Guillon, place Sainte-Anne. A bas les calotins ! 28 et 25 ans, Polonais. Auteur de nombreux crimes crapuleux, sans compter au moins 118 vols (chiffre probablement très inférieur à la réalité). Satyre assassin de Louise Krier, 4 ans, qu'il tua à coups de bûche après l'avoir violée à Brainville le 18 juin 1911. Refusant d'être soutenu par les gardiens, il demande au sous-directeur de donner un message à Bontems : "Au revoir et à tout à l'heure." 60 ans, braconnier. Dans la nuit du 19 au 20 septembre 1870, à La Vieuville, commune d'Alluye, étranglent et étouffent les vieux et riches époux Chesneau et volent 4500 francs en billets et en pièces d'or, et cherchent à mettre la responsabilité du crime sur le dos des Prussiens. 44 ans, cambrioleur, juif Ukrainien. Mais ça ne fait rien, j'irai tout seul, sur le machin, sans qu'on me tienne les mains. Incarcéré à la caserne Schneider, route de Golbey. Quitte sa cellule du premier étage pour la toilette, au rez-de-chaussée. S'asseoit sur son lit, sourit tristement : "J'avais la croix de guerre, je méritais plus d'indulgence." 3000 spectateurs environ : l'un d'eux arrive à se faufiler assez près pour humecter son mouchoir de sang. Après avoir repris ses esprits, se lève et s'habille tranquillement. Mobile : vengeance. Entend la messe. 32 ans, sans profession. Jean passe le premier, à sa demande, car il souhaite "montrer le chemin à son frère". Le 08 octobre 1922, à Sari d'Orcino, pour éviter l'arreestation d'un ami, abat le gendarme Caillaux et blesse le gendarme Parent. Un léger soubresaut sur la bascule, mais le couperet tombe aussitôt. 30 ans. PARRICIDE, 27 ans, cultivateur. Satyre assassin d'André Maubert, 10 ans, qu'il viole, étrangle puis jette dans un puits à argile le 28 juillet 1956 à Vallauris. Regrette de ne plus pouvoir jouer à la manille avec les gardiens. Place de Champdé, où se trouve l'échafaud, il crie : "Eh bien, le voilà, votre Hulans !" 37 ans, voleur multirécidiviste, a déjà passé au total 17 ans derrière les barreaux. Le 25 août 1957, entre dans un café, rue de la Goutte d'Or (Paris XVIIIe), avec l'intention de tuer un ennemi, Mohamed Moktar, abat de trois coups de pistolet un nommé Belhouad qu'il supposait faire partie de la même organisation rivale. Grimpent dans la camionnette en direction de la Caponnière. Le 13 mai 1947, attaque à Paris le boulanger Bocarelli, déguisé en policier, pour voler 120.000 francs. Blesse grièvement M.Gelato, épicier, le policier Mathieu, puis abattit Charles Blanc, préfet de police à Toulon. N'a plus de forces : on doit le faire monter dans le fourgon. 25 ans, délinquant, ancien pensionnaire de maison de correction. Son autre complice, Charles Garche, 20 ans, à vingt ans de bagne. Pleure à son réveil, à 5h15, reprochant à la justice de ne pas être égale pour tous. Arrive devant la guillotine, dressée à l'entrée de la prison, un paletot noir sur les épaules. Refuse l'alcool, mais boit deux verres d'eau. Dort profondément. Pousse un cri et mord Louis Deibler à la main gauche. Arrivé place du Franc-Marché, devant la guillotine, il se raidit et crie : "Vive l'anarchie ! Arrivé place du Repos, son regard se trouble en voyant l'échafaud. Réveillés à 5h. Quitte Cahors à 22 heures le lundi en compagnie de l'aumônier Constès et de l'abbé Roche. Dort profondément, on doit le secouer un peu. Celle-ci s'enfuit au printemps 1884, et travaille à Saint-Pierre dans une usine de tulle. Veuf depuis juin 1890 avec deux fils à charge de 8 et 2 ans, manifeste le désir d'épouser Mlle Maria Hixtel, d'Amermont. Le co-détenu qui partage sa cellule lui serre la main et lui dit adieu. 30 ans, journalier au chômage. Courageux jusqu'à la fin. Tombe sur le côté gauche avant d'être achevé par un maréchal-des-logis. Kamphaus se rebelle sur la bascule, et se jette de côté, mais les exécuteurs ne mettent que deux secondes à le remettre en place. Embrasse tous mes frères et dis-leur que Dieu dispose de toutes choses et que je ne meurs pas pour rien.". Sorti le 15 juillet précédent de la centrale d'Eysses où il venait de purger 5 ans pour vol. Parle une dizaine de minutes avec l'aumônier, puis entend la messe à la chapelle. Réveillés à 5h45. 35 ans, tenancière de bar. 21 ans. 20 ans tous les deux, manoeuvre et mécanicien. Réveillés à 6h30. Toilette rapide et sans histoire. Très calme. Après quelques jours passés dans la région de Nice, il part vers l'Ouest et remonte le long de l'Atlantique, assistant notamment à l'exécution de Camille Favre. Refuse la cigarette de son avocat, Me Meyer. Le condamné le vide avant d'être basculé. Etrangla la petite Paulette Besret, 13 ans, le 24 avril 1944, dans un clocher. Me Hubert lui bande les yeux avec son propre mouchoir blanc. Rédige une lettre, la confie à son avocat Me Doublet, puis se ravise et en fait des confettis qu'il jette aux toilettes en disant : "Non, ce ne serait pas bien de me venger." D'un signe de tête, dit n'avoir aucune déclaration à faire, puis rajoute : "J'ai commis des crimes, c'est vrai, je méritais les travaux forcés, mais pas la mort, c'est trop cher payé !" Un soldat chargé du service d'ordre s'évanouit. Se prétendant passeur en zone libre sous le pseudonyme de "Docteur Eugène", il attire chez lui la nuit, 21, rue Le Sueur à Paris, des malheureux cherchant à échapper à la police allemande, en les priant d'apporter avec eux leurs biens et leurs richesses. Il est basculé mais une erreur d'un aide fait que la corde n'a pas été détachée du couperet : la lame se bloque à mi-hauteur de la machine. Il a une entrevue avec l'aumônier, entend la messe. Ce grand panier, là, c'est le corps, et là, devant, c'est pour la tête ?" Réveillé à 3h. 25 ans, Hongrois, chauffeur. Mon fils unique est mort au champ d'honneur comme remplaçant d'un capon. Puis il commence une carrière de "chauffeur" avec une petite bande. Limonadier, Vulliard était en procès pour une affaire de détournement de gaz : Patricot, en tant que témoin, devait comparaître le matin-même au tribunal correctionnel, et en plus, Vulliard lui devait de l'argent. Le jeune criminel est condamné à dix ans de prison. Réveillé par le bruit, le fermier Lombard, 50 ans, se lève et lutte avec les bandits. Très courageux. Pleure quelques secondes, puis discute avec Me de Beaurepaire, son avocat. Meurtres avoués par Vacher : Eugénie Delhomme (21 ans), le 19 mai 1894 à Beaurepaire, en Isère ; Louise Marcel (13 ans), à Vidauban, (Var), le 20 novembre 1894 ; Adèle Mortureux (17 ans), à Etaule (Côte-dOr), le 12 mai 1895 ; Mme Morand (58 ans), à Saint-Ours (Savoie), le 24 août 1895 ; Victor Portalier (16 ans), à Bénonces (Ain), le 1er septembre 1895 ; Aline Alaise (16 ans) à Truinas (Drôme), le 23 septembre 1895 ; Pierre Massot-Pellet (14 ans) à Saint-Etienne-de-Boulogne (Ardèche), le 29 septembre 1895 ; Marie Moussier-Lorut (19 ans) à Busset (Allier), le 10 septembre 1896 ; Rosine Rodier (14 ans) à Saint-Honorat (Haute-Loire), le 1er octobre 1896 ; Claudius Beaupied (14 ans) à Tassin-la-Demie-Lune, en mai 1897 ; Pierre Laurent (13 ans) à Courzieu (Rhône), le 18 juin 1897. Ensuite, le 15 juin 1873, il jette sa propre fille Françoise, 5 ans, dans le puits en l'absence de son épouse. Dans la nuit du 09 au 10 décembre 1947, attaque les époux Michon, âgés de 78 et 71 ans, à coups de pioche à Saint-Angel, près de Montluçon. Daubord finit en camisole de force pour terminer la nuit. Il se laisse faire, refuse nourriture mais boit un verre de Bordeaux. Le 3 août 1915, à Vernouillet, disparaît Marie-Angélique Guilin, 51 ans, veuve, gouvernante. En fuite, essaie de se suicider le lendemain. Au greffe, boit un grand verre de rhum. Ne fait aucune déclaration. 32 ans, aide mécanicien sur bateau. Marin-pêcheur à Plouguerneau. Au greffe, se laisse toiletter sans protester. La justice des hommes n'est pas la justice, j'espère que la justice de Dieu sera plus juste !" Blesse de trois balles de revolver à Arles l'inspecteur Sébeille le 06 janvier 1921. "Messieurs les gardiens, vous avez été chics pour moi, je vous remercie. En descendant du fourgon, Caillard est embrassé par les deux prêtres. Durée de la double exécution : 6 mn 50. Agit sans volonté visible, marmonne en italien. Reconnu dans un magasin parisien par la soeur d'une disparue, il est arrêté le 12 avril 1919 rue Rochechouart en compagnie de sa dernière maîtresse en date, Fernande Segret. Son complice, Jean-Marie Fontvieille, écope de vingt ans de travaux forcés. En voyant la guillotine, vif mouvement de recul et se débat sur la bascule. Promet à l'abbé Crozes qu'il sera courageux, puis demande à serrer la main de M.Jacob, chef de la Sûreté. Lors de son arrestation, blesse un passant venu aider les policiers. 23 ans, déserteur du 72e RAC de Vincennes. Il abat une jeune bergère de 15 ans, Jeannette Melanini, qui se refusait à lui. Demdande à voir la photo de sa soeur et celle de sa maîtresse : glisse la première dans la poche de son pantalon, déchire l'autre lentement. Saluent leurs gardiens avant de partir, à 1 heure du matin. 1500 personnes présentes. C'est idiot. Lucien le suit deux minutes après. Prend un verre de rhum et en renverse la moitié en le saisissant. Reveillé à 6h. Remercie son avocat, le prie de prévenir son oncle en Algérie. Le 14 août 1947, à Sentzick, lors d'une dispute entre sa femme Marie, 37 ans, enceinte, et son beau père Jean Immer, 71 ans, pousse le vieil homme en arrière, l'assommant mortellement contre une marche d'escalier. Sa femme, complice, fut condamnée à cinq ans de travaux forcés. 27 ans, manoeuvre. Le 20 août 1919, à la ferme de la Brissonnière, commune de Chambray-les-Tours, abat d'un coup de fusil dans le dos Henri Monmarché, 58 ans, cultivateur, son ancien employeur, puis fait subir le même sort à sa soeur, Marie-Louise Vouteau, 66 ans, puis à Marie Thillier, 23 ans, domestique, dont il viole le corps. C'est donc fini ! "C'est bien". Réveillé à 4h25. Le 18 décembre 1943, agresse pour la voler Mlle Brest, epicière rue de la Vierge à Quimper, la blessant, mais doit s'enfuir à cause de ses cris. Se laisse déferrer, demande à manger, et mange un peu de saucisson arrosé de vin. Quand on lui annonce la nouvelle, il répond :" Bien, je vous remercie. D'ailleurs, je m'y attendais." Ce n'est pas moi !" Redemande à voir son avocat et le remercie. Aucune déclaration, accepte d'entendre la messe, puis boit un peu de cognac. PARRICIDE, 54 ans, cultivateur au hameau des Coulauds, commune de Montpeyroux (Dordogne). Combot descend du fourgon impassible, se laisse embrasser par l'aumônier. Au greffe, prend un petit déjeuner, arrosé d'un carafon de rhum et terminé par trois cigarettes. On aurait dû me faire expier mon crime plus tôt." Devient imprimeur à son retour dans les Vosges. Réveillé dès minuit par le bruit des clôtures qu'on dressait à l'extérieur pour tenir la foule à distance. 30 ans, demeurant à Chambon-Feucherolles (Loire). Moreau sort le premier. Assistent à la messe. S'avance, pâle mais droit, cigarette à la bouche, vers la guillotine. En mourant dignement, j'espère effacer une partie du mal que j'ai fait." Communient et expriment un repentir sincère. Le 25 avril 1952, le gardien, Jacques Govin, est condamné à trois ans de prison. 29 ans, ouvrier agricole. Au greffe, après voir demandé qu'on ne donne pas son corps aux médecins, il crie quand on lui lie les mains : "Ne serrez donc pas si fort." Assassine d'un coup de bâton le 24 juin 1873 sur le bord d'une route à La Fringale M. Gallou pour lui voler sa montre et environ 30 francs. Mal basculé, doit être replacé dans la lunette. Adieu Paris !" C'était écrit, comme on dit." Prie avec l'abbé Faure. Les hommes, je les emmerde. 30 ans. Première venue de la guillotine depuis 1793. Au greffe, pendant la toilette, ne dit rien sauf à la fin parce qu'on le serre trop fort. Départ de la prison à 7h20. Il assure à nouveau qu'il sera courageux : "Un bon soldat ne craint pas la mort, un bon Français n'a pas peur de mourir. Ne dit pas un mot. Résigné, entend la messe, communie, et écrit une lettre à sa mère. Satyre assassin du petit Isidore Canyasse, 9 ans, le 29 septembre 1947. "J'en aurai", dit le condamné avant d'être poussé en avant. Voleurs incarcérés dans la minuscule prison d'Orthez (Basses-Pyrénées), s'évadent dans la nuit du 18 au 19 avril 1894 en étranglant le gardien Moula et en tentant d'assassiner son épouse. Au Pont-Colbert, il regarde la guillotine de haut en bas, repousse l'aumônier qui veut l'embrasser, puis à un des aides, dit : "Desserez la courroie, adieu !" 25 mai 1948, 29 janvier 1949, 05 juillet 1949. Dans le fourgon, il fume une cigarette. Puis s'adressant au juge Gilbert : "Quand vous aurez de jeunes accusés, racontez-leur ma conduite et dites-leur tous les regrets qu'elle m'inspire, cela leur évitera de faire comme moi." Pierrette est condamnée à vingt ans de travaux forcés. Dites au général de Gaulle qu'il a oublié 1939 ! Refuse tout cordial, "Je n'ai pas besoin de boire pour avoir du courage", et tout aussi fermement de parler à l'abbé Valadier. Au greffe, refuse rhum et cigarette et dit "Van nous coupa la testo." Vous pouvez compter sur moi. Gardes nationaux en 1870. En passant devant un gardien, lui dit "Adieu, Santoni, tu as été un bon gardien pour moi." Foule importante. Le 14 février 1932, armé de deux revolvers, tire sur Mme Barnault qu'il blesse gravement, et tue M.Barnault qui voulait intervenir en l'abattant puis en lui brisant le crâne à coups de crosse. A l'aumônier, il dit : "Votre religion, je n'en veux pas, votre Dieu m'a oublié, mais je peux le dire, vous, vous êtes un chic type, vous avez joué à la manille avec moi." Quand on découpe son col, il grogne : "Encore une chemise de perdue pour l'administration !" Il se roule une dernière cigarette, puis donne au gardien-chef un cahier contenant une ébauche de roman "Amour lointain". Entrent dans la cellule de surveillance des condamnés à mort et frappent à coups de latte de parquet les gardiens Marsaudon et Renaud. Prenez-les. Condamné à mort par contumace le 24 janvier 1920. Le 12 septembre 1893, s'introduit dans l'écurie, viole et tue de 23 coups de couteau Angèle Dumas. Réveillé à 6h40, s'assied brusquement dans son lit. 40 ans, électricien. Puis il fait cadeau à son avocat d'une aquarelle de sa composition, qui représente une vache paissant dans un pré vert, un lieu qui lui rappelle, dit-il, sa région natale de Châlon-sur-Saône. Réveil à 3h15. Inquiet à l'idée qu'elle puisse le dénoncer, il attendit qu'elle dorme pour lui tirer une balle dans la tête en mars 1889. Avait volé 200 francs pour détourner les soupçons. Refuse toute nourriture mis à part un peu de chocolat. Réveillé à 4h30. Crime commis avec la complicité de Medrag et Abrit Abdelkrim. Discute avec Me Pey, son avocat, puis va au greffe. 23 ans, mécanicien ajusteur. Etrangla ses camarades, les ouvriers Louis Tubeuf, 36 ans, et Maximilien Dhièvre, 27 ans, le 02 juillet 1920 à Rieux-Angicourt pour les voler. Assassine à Poléon (commune de Saint-Georges-du-Bois) à coups de marteau le 20 mars 1946 les époux Jeanneau et M.Ferland, 30 ans, leur domestique, pour voler plus de 2.000 francs. Vois si celui que tu as sauvé viendra te tirer d'içi : nous l'avons fait, il nous faut le payer !" Le 15 décembre 1877, tua à coups de piquet de charette sa tante et bienfaitrice, la vieille Jeanne Leroux, qui lui avait vendu ses biens en viager. 42 ans, vigneron, soldat au 49e Régiment territorial. Ce dernier demande qu'on lui bande les yeux, mais en vain. Les trois aides et quatre gardiens sont nécessaires pour le maîtriser, et deux d'entre eux sont blessés au cours de la lutte (il mord profondément un des gardiens). Sylvain monte sans histoires, mais Georgette refuse de marcher, et il faut la porter. Au greffe, prend un bol de bouillon. 31 ans, journalier. 27 ans, bandit. 25 ans, charretier. Son avocat le réconforte. Tu vas payer mon vieux ! Abat le pompiste Roger Adam le 04 avril 1958 à Villejuif après une simple dispute au sujet d'essence répandue au sol. En passant le seuil, demande à embrasser le crucifix. Précédemment suspecté - à juste titre - d'incendie volontaire de son atelier afin de toucher l'assurance. Wladek, cigarette aux lèvres, calme, s'adresse en polonais à Me Erlich avant de saluer l'assistance : "Au revoir, messieurs." 36 ans, scieur de long, soldat de 2e classe au 88 RIT. 31 ans, interprète, Allemand, plusieurs fois condamné en Allemagne et au Canada. Demande à parler - en vain - à son épouse. Mon Dieu ! Courtin demande à écrire successivement à son père, à sa mère et à sa fiancée, puis gémit qu'on lui enlève ses chaînes. Réveillé à 5h45. Anglo-égyptien. Le 1er juin 1958, abat à coups de revolver Mebarek Deheri, ancien membre du F.L.N qui avait trahi la cause et s'était enfui en volant 700.000 francs à l'organisation. Descend seul, toujours aussi calme, et va à la bascule sans reculer. Meurt courageusement. Vaqué est condamné aux travaux forcés à perpétuité. Foule en masse sur les toits et aux fenêtres. Le 24 décembre 1946, attaque le garagiste Giot et vole 300.000 francs. Au réveil, saisi d'effroi à la nouvelle. Dit aux aides : "Ne me serrez pas si fort, ce n'est pas la peine de m'attacher." S'habille calmement, écrit à sa famille, communie avec l'aumônier et demande qu'on donne ses affaires au premier détenu libérable. Promet d'avoir du courage : "Je m'y attendais, d'ailleurs. Condamné d'abord à Nancy, puis lors d'un second procès à Chaumont (les Vosges étant en plein champ de bataille). Devant l'échafaud, gémit : "Pardon à tout le monde ! A Romagné, tue son père Pierre, 68 ans, et le jette dans le puits avec l'aide de sa mère, Joséphine Génain, le 25 juillet 1921. 35 ans, manoeuvre sans domicile fixe. Ayant obtenu des uniformes de la Wehrmacht, s'en sert avec ses complices, son frère Gilbert Thomas et Séraphin Dufresne, 20 ans, ouvriers agricoles chacun, pour piller des fermes aux alentours. Abat son père Antonin, jardinier, de trois balles de revolver pour le voler le 13 novembre 1946 à Argenteuil. Durant son sommeil, tue à Avignon le 04 mai 1915 à coups de tisonnier le lieutenant Angelo Mario Arizio, 38 ans, de la légion étrangère, dont il était l'ordonnance. Koenig et Forget furent condamnés à mort, les deux autres à la réclusion perpétuelle. 30 ans, journalier. La double mise à mort a un spectateur clandestin, le père du docteur Bonneton, à qui la justice a refusé une autorisation spéciale pour voir la mort des assassins. Mais au moment de monter dans le fourgon, fait des révélations de dernière minute : il était accompagné par un nommé Henri Renaux, 21 ans, charretier, pour commettre le crime, et c'est Renaux qui a personnellement tué Facon. Fume-cigarette aux lèvres, va à la chapelle, communie et entend la messe. Après tout, cest lui qui ma donné la vie, lui seul peut me la reprendre !" 33 ans, fermier à Nogent-sur-Oise, Belge. Deibler qualifiera, selon la presse locale, Borde comme ayant été "extraordinaire de calme et de courage.". Déclare : "J'aurai du courage, mais c'est injuste ce qui m'arrive, je suis innocent. Allure ridicule : petit, gros, avec une tête énorme que le voile ne parvient pas à couvrir entièrement. Lors d'un cambriolage, le 11 juin 1947, tua avec un marteau Thérèse Grumberg, 26 ans, secrétaire du marchand de tissus Vincent, rue de Rome. Refuse une cigarette, mais demande à boire : il avale un verre de rhum goûlument pendant qu'on lui coupe le col de la chemise. Réveil à 4h. Le crime de Goustranville, je n'y suis pour rien." Dormait profondément. Réveillé à 7h. Rissler déjà condamné à 20 ans de travaux forcés pour vol, Gurtner a déjà connu plusieurs condamnations pour vol en Suisse. Dans un bois de Mazières, tend un guet-apens et étrangle le jeune encaisseur Gisors, 16 ans, le 17 mars 1914. Arrivé sur le terrain du Jonca, lieu d'exécution, au bord du ruisseau "Le Courbet", il regarde tranquillement la machine avant de basculer. 24 ans, paveur. Tuèrent le 8 décembre 1910, de Mme Marie Lusseau, née Masson, à la ferme des Montaudières, près de La Flèche à coups de bâton très pointu. Chinois. Je n'ai qu'une chose à vous dire. Barré sort le premier. Blessé au visage, après avoir été soigné à l'infirmerie, Mercier abat Deschodt d'une balle en pleine tête. Ses complices Messaoui et Belkadi sont condamnés à perpétuité. Violent, infidèle, s'était mis sa femme et leurs six enfants à dos par son comportement. Seule réaction de recul sur la bascule, mais sans violence et très facile à maîtriser. Embrasse les deux aumôniers (celui de Lille et celui de Douai), puis parcourt, tenu par les aides, les trois mètres qui séparent le seuil de la prison de la guillotine montée sur la place du Palais-de-Justice. Réveillé à 5 heures. Tout pâle, regarde le ciel, puis la machine et crie : "Chrétiens, je suis chrétien, j'ai fauté, je paye !" Entendent la messe, communient. Exécution rapide. Réveillé à 6h30. La rédaction prend du temps et le juge s'impatiente. "Eh bien, puisqu'il le faut..." répond Veyrios, les larmes aux yeux, en apprenant la nouvelle. Mort à la société bourgeoise !". 28 ans, mineur à Gages. Je sentais que c'était pour ce matin. 34 ans, boucher à Carreja. Pendant la toilette, fume une cigarette et boit un café arrosé de cognac. Pendant la lecture de la sentence, dit : "Non, ce n'est pas possible !
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